A boire et à manger

L’intervention armée du Hamas sur le territoire d’Israël a commencé à 6 h du matin le 7 octobre. Il a fallu que les informations arrivent, qu’on sache de quoi il s’agissait, l’ampleur de ce qui avait été observé. À peu près tout le monde s’est exprimé. Notamment les dirigeants d’Israël. Entre 6 h du matin et l’heure à laquelle, avec le décalage horaire, je me suis exprimé, ça doit être 11 h du matin. La déclaration du Premier ministre d’Israël est à 10 h du matin.
D’entrée de jeu, j’ai posé chaque mot et je n’en ai pas un à retirer de ce que j’ai dit à ce moment-là. Pourtant, on a dit après qu’on avait manqué de compassion, qu’on était complice du Hamas parce qu’on ne voulait pas dire que c’était du terrorisme.

Au début des années 2000 après la deuxième intifada, de nombreuses manifestations ont eu lieu en France. L’antiracisme politique n’existait pas, et elles étaient essentiellement organisées par la gauche blanche, les communistes, la CGT, jusqu’à la Ligue des droits de l’Homme. Leurs mots d’ordre étaient très mous. Mais les indigènes dans les quartiers étaient très en colère mais exclus du champ politique, exclus de la gauche. Ils avaient besoin d’exprimer leur rage, et comme ils n’étaient pas canalisés politiquement, c’étaient souvent leurs bas instincts qui parlaient, qui étaient parfois anti-juifs. Et la gauche le savait et avait peur de les voir débouler et salir ses manifs. Et effectivement quand ils venaient, il y a eu assez souvent des débordements antisémites.
C’est alors que l’antiracisme politique est né. Il a radicalisé les mots d’ordre et a assumé son antisionisme. Il soutenait les mouvements de résistance quelle que soit leur obédience. Il légitimait la lutte armée des Palestiniens en faisant des parallèles avec l’Algérie, l’Afrique du Sud mais aussi la Résistance française. Les gens dans les manifestations avaient le droit de venir en tant que Musulmans. Ça c’était nos manifs à nous. On a élevé le niveau de radicalité et on a rencontré l’affect indigène. Les indigènes venaient en masse dans nos manifs. Par exemple lors des manifs de 2009 et 2014. C’était nous à l’avant poste, nos slogans antisionistes et radicalement dénués d’antisémitisme étaient repris en cœur.

Et curieusement, tous les excès indigènes se sont résorbés. On leur disait "vous avez le droit d’être antisioniste". Du coup, la surenchère antisémite n’avait plus lieu d’être puisque le besoin de radicalité était assouvi par notre propre radicalité. Leur rage s’exprimait dans les mots de l’antisémitisme parce que la gauche n’était pas capable d’exprimer quelque chose à la hauteur de leur colère et de l’événement. Alors que nos mots d’ordre et leur suffisaient. Et c’est la part lumineuse qui est apparue, à savoir un anticolonialisme sincère et profond, tandis que le sentiment antijuif disparaissait petit à petit. On fait tout pour empêcher l’ensauvagement des indigènes, l’antisémitisme en étant une forme. On a tenté d’enrayer cette mécanique. C'est pas gagné, mais c’est dans cette direction qu’il faut continuer à travailler. Quand les gens ont le droit d’être antisionistes, ils n’ont pas besoin d’être antisémites. Ce qui montre que l’équation "antisioniste = antisémitisme" est une vaste escroquerie. On peut même se demander si ceux qui jouent sur cette équivalence ne cherchent pas à augmenter le niveau d’antisémitisme plutôt que de le résorber.

Le 7 octobre, le monde s’est réveillé éventré. Les vies de 1450 civils Israéliens ont été broyées dans un massacre perpétré par les milices terroristes du Hamas. Depuis, des milliers de civils palestiniens meurent à leur tour tous les jours sous les bombardements de l’armée israélienne. Cette guerre fratricide nous touche toutes et tous, et peu importent nos raisons ou affinités, nous souhaitons qu’elle cesse immédiatement et que les deux peuples puissent enfin vivre en paix. Deux peuples pris en otage de politiques que nous ne pouvons maîtriser, qui nous dépassent et dont nous sommes les témoins impuissants.
Aujourd’hui le monde est dramatiquement divisé. Une vague immense de haine s’y installe peu à peu et tous les jours actes antisémites et violences en tous genres surgissent dans nos vies. Les mots "choix" et "clan" nous sont imposés : "Choisis ton clan !". À cette injonction de choisir un camp à détester, il est urgent de faire entendre une autre voix (...) Urgent que cette voix-là se mette en marche et retisse maille à maille les tissus déchirés de nos rues. Cette voix n’a pas besoin de parler parce que le silence, nos visages et nos corps côte à côte sont la plus belle réponse aux vociférations de tous les extrêmes. C’est pourquoi nous organisons une marche silencieuse, solidaire, humaniste et pacifique. Pas de revendication politique, ni de slogan. Drapeaux blancs, mouchoirs blancs sont les bienvenus…

résumé depuis Télérama

Sandrine Josso, la députée qui accuse son collègue sénateur Joël Guerriau de l'avoir droguée pour abuser d'elle,  a livré le témoignage détaillé de la soirée où elle a "cru mourir", évoquant notamment l’insistance du sénateur à la faire boire rapidement. Mis en examen, Joël Guerriau conteste toute intention malveillante et plaide "une erreur de manipulation".

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/sandrine-josso-temoigne-contre-joel-guerriau-la-gauche-salue-la-prise-de-parole-glacante-de-la-deputee_226050.html

Une nette défiance persiste envers les médias et les journalistes. Voilà les conclusions du baromètre de confiance dans les médias publié le 22 novembre. Ainsi, 57 % des Français interrogés, soit trois points de plus qu’en janvier, jugent qu’il faut "se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité". Pour 56 % des sondés, les journalistes ne sont pas indépendants des pressions de l’argent, ni des partis politiques et du pouvoir. Le chiffre s’envole même à 67 % chez les partisans de droite et d’extrême droite, contre 57 % à gauche et 56 % parmi les soutiens de la majorité présidentielle.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/22/la-defiance-a-l-egard-des-medias-ne-disparait-pas_6201626_3234.html

"Amis du monde entier : est ce suffisamment probant pour vous ?" Selon Tsahal, cette galerie prouve que l’hôpital était bien un "centre de commandement" ou un "centre opérationnel" du Hamas. (...)

https://www.liberation.fr/checknews/que-nous-apprennent-les-images-des-tunnels-decouverts-par-tsahal-sous-lhopital-al-shifa-et-desormais-detruits-20231124_PRXV5N76L5G77M7QI5TXQZGRAY/

Les lieutenants insoumis délivrent souvent les mêmes formules. Comme un seul homme, ils sont en fait l’écho de la pensée de Jean-Luc Mélenchon. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, ils martèlent ainsi un message : on les accuse d’être ambigus sur le terrorisme, de baisser les yeux sur des massacres, ils sont en fait du côté de "la paix".
A l’occasion de la "marche pour la paix et la justice", organisée ce samedi à Paris à l’initiative de plusieurs collectifs, des visuels insoumis ont été bombardés sur les réseaux avec les mots d’ordre "pour la paix", "cessez-le-feu total et permanent", "hommage à toutes les victimes civiles", "condamnation de tous les criminels de guerre" mais aussi "des sanctions contre Israël" ou encore "stop aux massacres à Gaza et en Cisjordanie". Rien, en revanche, sur les otages toujours détenus par le Hamas, alors même que les insoumis accusent le reste de la classe politique de dicter des mots d'ordre sélectifs qui sont autant d'obstacles à la paix.

J’ai un cercle (d’analystes militaires) qui a une très bonne analyse militaire sur ce type de bombardement. Aujourd’hui je ne prends pas les chiffres du Hamas qui ne sont surement pas fiables. L’estimation par rapport à la fréquence et la rapidité et la puissance des bombardements, et des armes utilisées. Vous avez au minimum entre 20 000 et 30000 morts du côté palestinien, depuis le 7 octobre. Parce qu’il y au moins un tiers de morts qu’on n’a pas pu dégager des décombres. Et il faut rajouter le fait que dans ce type de bombardements, on fait quatre fois plus de blessés. Ça veut dire qu’on a largement dépassé les 120 000 personnes blessées ou tuées par les bombardements. Ça c’est un carnage. Il n’y a pas de "norme" pendant la guerre mais on n’est plus non plus dans un bilan normal. On est dans un bilan disproportionné.

A chaque fois, on ne voit pas les images. L'argument donné par les autorités israéliennes, c'est qu'elles sont "insoutenables". Concernant la "Rave-party", les autorités parlent "de champs jonchés de morts, d'amoncellements de corps brûlés, suppliciés, couverts de sang", et encore de "240 participants exécutés". Le Monde a publié une vidéo, mais pas d'images. Haaretz, un quotidien israélien, dit "qu'un hélicoptère de l'armée israélienne aurait tiré sur les participants". En est-ce la raison ? Une grande partie des massacres auraient été commis dans les Kibboutz alentour. Un général de division parle de mères et de bébés tués dans leur lit : "les terroristes leur auraient coupé la tête". Mais c'est encore un récit. Des reporters ont tenté de se rendre à Be'eri mais impossible : "zone de guerre" dit l'armée. Un seul journaliste donne des détails sur "l'horreur des massacres", dans Libé du 2 novembre : il dit avoir vu la vidéo proposée par les services israéliens à Tel Aviv. Mais là encore, il s'agit du récit du journaliste sur la vidéo, et non d'images. Israël a parlé de 40 bébés décapités, ça fait des familles, des proches. Cette histoire semble venir d'un reportage du 10 Octobre sur I24 news, chaîne d'info israélienne, où il est dit qu'on "parle de femmes, d'enfants à qui on a coupé la tête". Le journaliste n'a rien vu, il dit "on parle", mais avec des sanglots dans la voix. Cette "info" va se répandre et devenir une vérité. France info signale que les gradés de l'armée israélienne eux, ne parlent pas d'enfants décapités. Ça deviendra pourtant un élément central de la propagande israélienne. Même Biden s'est laissé aller à le reprendre en affirmant "avoir vu les photos", avant qu'un porte-parole de la Maison blanche ne le contredise quelques heures après. On parle aussi de 2000 combattants du Hamas tués. Aucune image. Se seraient-ils évanouis ? On sait les ravages qu'ont fait les mensonges américains sur la guerre en Irak. On retrouve la même atmosphère de suspicion. Or c'est difficile de tuer à huis clos avec les réseaux sociaux. On peut imaginer la peur d'Israël s'il s'avère qu'il y a tromperie sur les évènements du 7 octobre.

"Cette guerre est aussi en train de fracturer une bonne partie du champ des sciences sociales et de la pensée, peut-être de façon irréversible", s’alarme le philosophe Pierre Charbonnier, professeur à Sciences Po.
En effet, dès le 7 octobre, des camps se sont rapidement constitués. D’un côté, on accuse "d'antisémitisme" les manifestants de la cause palestinienne ; et, de l’autre, de "fascisme" les partisans de la guerre menée par Israël. Au point que l’on pourrait parler de "campisme" cette manière de se rallier immédiatement à un camp sans prendre en compte la singularité d’un événement.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/08/la-guerre-entre-israel-et-le-hamas-fracture-le-monde-intellectuel_6204694_3232.html

Qu’est-ce qui fait courir Dominique de Villepin ?
Pris d’une frénésie d’interventions à la télé et à la radio, il s’est soudain carbonisé en direct sur Quotidien en se lançant dans une longue diatribe aux accents antisémites. Consternation générale. (Alexandre Schwartzbrod)

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/diplomatie-art-business-quest-ce-qui-fait-courir-dominique-de-villepin-20231214_DOLDWLHKNZF2HJBDR2RLYLUWBU/

Dominique de Villepin antisémite? Un mauvais procès permis par ses mots maladroits
L’emploi par l’ex-Premier ministre de l’expression "domination financière", jeudi sur le plateau de Quotidien, ne justifie pas les accusations lancées ces derniers jours à son encontre.

https://www.liberation.fr/politique/dominique-de-villepin-antisemite-un-mauvais-proces-permis-par-ses-mots-maladroits-20231128_PIMXWQBJBNHOTEYYYAMWXDL2WE/

L’amplification par les médias de la version israélienne du 7 octobre continue de donner vie à la thèse selon laquelle il est moralement justifié de détruire Gaza pour éliminer le Hamas. De nombreuses affirmations ont dépassé l’entendement, comme les histoires selon lesquelles le Hamas aurait décapité 40  bébés, en aurait fait cuire un dans un four, aurait procédé à des viols massifs et aurait découpé un foetus de l'utérus de sa mère. Il ne fait aucun doute que des exactions ont été commises ce jour-là. Mais concernant les allégations les plus choquantes, un nombre croissant de preuves suggérant une réalité bien plus complexe sont ignorées. Cette approche profondément malhonnête des médias occidentaux indique qu’ils régurgitent les points de discussion fournis par Israël. Cette semaine, l'armée israélienne a finalement concédé qu'elle avait tué ses propres civils le 7 octobre "en nombre considérable et dans des conditions complexes".
L’histoire officielle est que le Hamas planifiait depuis longtemps un saccage. Le 7 octobre, il se serait concentré sur le massacre de civils, tuant des bébés par décapitation et utilisant le viol comme arme de guerre, brûlant leurs victimes vivantes. La revendication de 40 bébés décapités a certes été discrètement mise de côté : selon les chiffres d'Israël, seuls deux enfants sont morts ce jour-là.
Le Hamas a pris d’assaut des bases militaires et les communautés israéliennes de Be'eri et Kfar Azza. C’est pourquoi environ un tiers des 1 200 Israéliens tués ce jour-là étaient des soldats, des policiers ou des gardes armés. Selon la plupart des témoignages, le Hamas est tombé par hasard sur le festival de musique Nova. Les attaques contre les festivaliers ont pris une tournure particulièrement macabre. Or qu’avait à gagner le Hamas à y consacrer autant d’énergie au détriment de son projet de prise d’otages ? Pourquoi se serait-il écarté de son plan ? Et pourquoi de manière aussi sauvage, en brûlant des Israéliens vivants ? Pour de nombreux dirigeants et journalistes occidentaux, il semble qu’aucune réponse rationnelle ne soit utile. Le Hamas – et peut-être tous les Palestiniens – sont simplement des barbares pour qui assassiner des Juifs est une seconde nature.
Étonnamment, la personne dont les déclarations ont le plus déconcerté le récit officiel est Mark Regev, le porte-parole de Benjamin Netanyahu. Il a indiqué qu’Israël avait revu à la baisse le bilan de 200 morts après que ses enquêtes eurent montré que les restes carbonisés qu’il avait dénombrés ne comprenaient pas seulement des Israéliens : "Il y avait des corps tellement brûlés que nous pensions que c’étaient les nôtres. En fin de compte, apparemment, il s’agissait de combattants du Hamas". Comment autant de combattants du Hamas ont-ils fini brûlés ? Une explication semble confirmée par un survivant israélien, un garde de sécurité et divers membres du personnel militaire. Mais ces témoignages contredisent le récit officiel. Yasmin Porat, qui a fui le festival Nova, s’est cachée à Be’eri. Elle a expliqué aux médias israéliens que les combattants du Hamas se seraient barricadés dans une maison avec une douzaine d’otages israéliens, prévoyant de les utiliser comme boucliers humains ou comme monnaie d’échange pour une sortie. Les soldats israéliens se seraient engagés dans une fusillade de quatre heures avec les tireurs du Hamas avant qu'Israël ne mette fin à l’affrontement en tirant deux obus sur la maison avec un char.

Ce témoignage est loin d’être la seule source montrant qu’Israël est probablement responsable d’une part importante des décès de civils ce jour-là. Le coordinateur de la sécurité à Be’eri a confirmé ce récit au journal Haaretz : "Les commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles – y compris le bombardement des maisons sur leurs occupants afin d’éliminer les terroristes et les otages". Les occupants des voitures incendiées lors du festival Nova semblent avoir subi le même sort. Les pilotes d’hélicoptères, voyant des tireurs du Hamas fuir avec des otages dans des voitures, ont apparemment reçu l’ordre d’ouvrir le feu. Dans un documentaire diffusé par l'armée israélienne, on voit des hélicoptères tirer des missiles sur des voitures quittant la zone.. Le site d’information Ynet a cité une évaluation de l’armée de l’air israélienne concernant ses deux douzaines d’hélicoptères au festival Nova : "Il était très difficile de faire la distinction entre les terroristes et les soldats ou les civils". Néanmoins, les pilotes ont reçu l’ordre de "tirer sur tout ce qui bouge dans la zone de la frontière" avec Gaza.  

Il existe des questions évidentes que personne ne pose. Comment le Hamas aurait-il pu causer une telle dévastation alors que les vidéos de ses combattants les montrent essentiellement munis d’armes légères ? Ceux qui portaient des lance-roquettes basiques étaient-ils capables de toucher avec précision des centaines de véhicules en mouvement fuyant le festival ? Étant donné l’empressement du Hamas à filmer ses triomphes, pourquoi n’y a-t-il pas d’images de ces actions ? Pourquoi gaspillerait-il ses munitions dans des attaques aléatoires plutôt que de les réserver pour attaquer des bases militaires israéliennes ? Ce qui semble certain, c’est que le 7 octobre, de nombreux civils israéliens ont été tués soit dans des tirs croisés, soit par des directives militaires visant à empêcher les combattants du Hamas de retourner à Gaza et d’y emmener des otages. Israël  a concocté des fables grotesques pour présenter les Palestiniens comme des sauvages assoiffés de sang méritant de subir leur sort. Les médias occidentaux ont été encore plus lamentables : ils n’ont cessé d’amplifier les affirmations de l’occupant israélien, de colporter des calomnies contre les Palestiniens, et de supprimer les preuves remettant en cause le récit officiel d’Israël. Pour cette seule raison, ils sont entièrement complices des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés à Gaza – des crimes commis en ce moment même, et non il y a deux mois.

Tsahal annonce avoir mis au jour un "réseau massif" de coursives sous Gaza. "Ce réseau se divise en plusieurs branches, s’étend sur plus de quatre kilomètres et n’arrive qu’à 400 mètres du point de passage d’Erez" entre Israël et le nord de la bande de Gaza, ont détaillé les forces armées israéliennes. Le tunnel est équipé d’un système de canalisation, de l’électricité, de ventilations, d’égouts, de réseaux de communication et de rails. Un photographe de l’AFP qui a été autorisé à s’y rendre a constaté qu’il était d’une dimension suffisante pour faire circuler de petits véhicules.

https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/caches-darmes-4-km-de-long-rails-larmee-israelienne-dit-avoir-decouvert-le-plus-grand-tunnel-du-hamas-sous-gaza-20231217_DPKRA7M6YRGTRLP54AX6KEQM7A/

Macron se dit préoccupé par la situation dramatique de la paroisse catholique de Gaza
"Tandis que, partout dans le monde, les chrétiens se retrouvent au cours de cette période de l’année pour célébrer la paix et l’espérance, les chrétiens de Terre sainte sont confrontés, comme toutes les populations civiles, au retour de la violence et de la guerre dans leurs aspects les plus brutaux", peut-on lire dans le communiqué de l’Elysée.

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/24/emmanuel-macron-se-dit-preoccupe-par-la-situation-dramatique-de-la-paroisse-catholique-de-gaza_6207553_3210.html

Un avion transportant 303 passagers indiens et devant relier les Emirats arabes unis au Nicaragua est immobilisé depuis ce jeudi à l’aéroport de Vatry en raison de soupçons "de traite d’êtres humains en bande organisée", ont annoncé la préfecture de la Marne et le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête ; un crime faisant encourir vingt ans de réclusion criminelle et 3 millions d’euros d’amende".

https://www.nouvelobs.com/societe/20231222.OBS82445/un-avion-transportant-303-indiens-immobilise-dans-la-marne-apres-des-soupcons-de-traite-d-etres-humains.html

La traite des êtres humains  désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d'exploitation à des fins économiques. Ce n'est qu'au cours des deux dernières décennies qu'un cadre juridique complet a été mis en place à ce sujet. La première définition internationalement acceptée de la traite des personnes est "Le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d'autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité, ou par l'offre ou l'acceptation de paiements ou d'avantages pour obtenir le consentement d'une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation. L'exploitation comprend, au minimum, l'exploitation de la prostitution d'autrui ou d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques analogues à l'esclavage, la servitude ou le prélèvement d'organes".