A boire et à manger
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Re: A boire et à manger
par chapati Sam 15 Juil 2023 - 15:22
Bientôt un mois que les journalistes du JDD font grève pour refuser qu'il ne devienne un journal d'extrême-droite. Il semble que passer en force soit la méthode du futur pour imposer une presse sous contrôle. Il semble aussi que diriger une équipe de journalistes hostiles ne dérange pas le moins du monde monsieur Geoffroy Lejeune : passion d'informer, quand tu nous tiens !
Déjà, il a déjà fallu trois semaines de grève pour que Lagardère, racheté donc par Vivendi, propose un accord financier à ceux qui préfèreraient partir plutôt qu'être sous le joug d'une pensée d'extrême-droite, un compromis qui sera bientôt vu comme celui d'une époque révolue où les récalcitrants bénéficiaient encore d'un minimum de considération.
Sans savoir si l'appréciation de Pap Ndiaye sur l'extrême-droitisation de la presse était une allusion aux événements du JDD, on a déjà constaté qu'il n'avait trouvé aucun soutien de la part de madame Borne (l'aile gauche du gouvernement, on se marre), et juste un du bout des lèvres de Macron, pour simplement se contenter de rappeler que chacun était libre de ses opinions (un sacré soutien). Décidément, ces gens qui se présentaient comme un rempart à l'extrême-droite ont un mal fou nommer les choses par leur nom, surtout l'extrême-droite (ils sont par contre bien plus à l'aise pour parler d'extrémisme de gauche).
Le reste de la presse, celle qui ricanait quand on parlait de "dictature sanitaire" en temps de covid, semble commencer enfin à s'apercevoir que son chouchou a une conception problématique de la démocratie.
Même Le Monde croit bon de nous informer que l'interdiction de manifester contre la violence de la police pose problème à bon nombre d’associations, de syndicats et de partis de gauche, dont La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts et la CGT (Le Monde).
Si j'ai pu avoir une réaction mitigée concernant la manifestation organisée en mémoire d'Adama Traoré, juste dans la foulée des émeutes récentes, il va de soi que manifester contre les violences policières est un minimum et que l'interdire n'est là encore en rien une position démocratique.
Dernier point, dans une rubrique appelée "Analyse" du Monde, une femme explique que le procès de Tariq Ramadan serait celui de "la contrainte morale" (lien). Non, en justice c'est un homme qu'on juge, pas des idées. D'ailleurs, en plus de savoir s'il y a eu viol ou pas, juger d'une éventuelle "contrainte morale" fait partie de ce qui se débat au cours d'un procès (c'est dans la rue des réseaux sociaux qu'un homme est jugé avant son procès). Grace à cette "analyse" du Monde, on apprend par contre enfin et pour la première fois quelque chose sur les juges qui suivent le dossier : on apprend que les juges sont deux femmes (même si l'on s'en doutait un peu). Et c'est d'ailleurs à partir de leurs opinions sur l'affaire que "l'analyse" du Monde a été écrite.
Autre nouveauté : la médiatisation des opinions des juges avant procès ne s'appelle désormais plus "une fuite", mais une "ordonnance" et est "chapitrée comme un travail universitaire". Le progrès avance...
Au passage, on peut admirer le baratin psy de nos chères juges, exprimé comme suit dans Le Monde :
Déjà, il a déjà fallu trois semaines de grève pour que Lagardère, racheté donc par Vivendi, propose un accord financier à ceux qui préfèreraient partir plutôt qu'être sous le joug d'une pensée d'extrême-droite, un compromis qui sera bientôt vu comme celui d'une époque révolue où les récalcitrants bénéficiaient encore d'un minimum de considération.
Sans savoir si l'appréciation de Pap Ndiaye sur l'extrême-droitisation de la presse était une allusion aux événements du JDD, on a déjà constaté qu'il n'avait trouvé aucun soutien de la part de madame Borne (l'aile gauche du gouvernement, on se marre), et juste un du bout des lèvres de Macron, pour simplement se contenter de rappeler que chacun était libre de ses opinions (un sacré soutien). Décidément, ces gens qui se présentaient comme un rempart à l'extrême-droite ont un mal fou nommer les choses par leur nom, surtout l'extrême-droite (ils sont par contre bien plus à l'aise pour parler d'extrémisme de gauche).
Le reste de la presse, celle qui ricanait quand on parlait de "dictature sanitaire" en temps de covid, semble commencer enfin à s'apercevoir que son chouchou a une conception problématique de la démocratie.
Même Le Monde croit bon de nous informer que l'interdiction de manifester contre la violence de la police pose problème à bon nombre d’associations, de syndicats et de partis de gauche, dont La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts et la CGT (Le Monde).
Si j'ai pu avoir une réaction mitigée concernant la manifestation organisée en mémoire d'Adama Traoré, juste dans la foulée des émeutes récentes, il va de soi que manifester contre les violences policières est un minimum et que l'interdire n'est là encore en rien une position démocratique.
Dernier point, dans une rubrique appelée "Analyse" du Monde, une femme explique que le procès de Tariq Ramadan serait celui de "la contrainte morale" (lien). Non, en justice c'est un homme qu'on juge, pas des idées. D'ailleurs, en plus de savoir s'il y a eu viol ou pas, juger d'une éventuelle "contrainte morale" fait partie de ce qui se débat au cours d'un procès (c'est dans la rue des réseaux sociaux qu'un homme est jugé avant son procès). Grace à cette "analyse" du Monde, on apprend par contre enfin et pour la première fois quelque chose sur les juges qui suivent le dossier : on apprend que les juges sont deux femmes (même si l'on s'en doutait un peu). Et c'est d'ailleurs à partir de leurs opinions sur l'affaire que "l'analyse" du Monde a été écrite.
Autre nouveauté : la médiatisation des opinions des juges avant procès ne s'appelle désormais plus "une fuite", mais une "ordonnance" et est "chapitrée comme un travail universitaire". Le progrès avance...
Au passage, on peut admirer le baratin psy de nos chères juges, exprimé comme suit dans Le Monde :
"Le cerveau a été colonisé", formidable ! Encore des gens qui en sont au stade où l'on est persuadé d'avoir une indépendance psychique d'une étanchéité à toute épreuve (qui est étanche à toute forme d'influence ?). La maternelle...L’asservissement psychique fonctionne en trois temps. Il y a d’abord la première phase de séduction valorisation, un "bombardement d’amour". "Plus le décalage est important entre la valeur grandiose prêtée au manipulateur et l’image dégradée de la personne manipulée, plus le pouvoir de l’un sur l’autre est solidement amorcé", écrivent-elles. A cette phase suivent la dévalorisation puis la revalorisation. Selon elles, ces techniques ont à voir avec "l’abus de faiblesse" car elles génèrent une annihilation du libre arbitre. Ainsi, le consentement fait défaut, car le cerveau a été colonisé, permettant la "commotion psychique" que représente le viol.
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 16 Juil 2023 - 6:32
Infos canicule : avant de faire des prévisions, il faudrait s'entendre sur les mesures des températures.
Le Monde (hier) : canicule en Italie et en Grèce où la température a déjà dépassé 45° (à Rome, à Naples et dans les Pouilles). Elle pourrait grimper ces prochains jours à 48° en Sicile et en Sardaigne (lien)
France 2 (journal de 20 heures hier) : canicule en Italie et en Grèce avec des températures de 37°, qui pourraient grimper ces prochains jours à 43°.
Le Monde (hier) : canicule en Italie et en Grèce où la température a déjà dépassé 45° (à Rome, à Naples et dans les Pouilles). Elle pourrait grimper ces prochains jours à 48° en Sicile et en Sardaigne (lien)
France 2 (journal de 20 heures hier) : canicule en Italie et en Grèce avec des températures de 37°, qui pourraient grimper ces prochains jours à 43°.
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 16 Juil 2023 - 11:37
Dans la série : on vit une époque formidable...
Incroyable mais vrai : il n'y a plus que dans Le Figaro qu'on peut aujourd'hui lire un article sur Mélenchon qui ne soit pas insultant ! (lien).
Incroyable mais vrai : il n'y a plus que dans Le Figaro qu'on peut aujourd'hui lire un article sur Mélenchon qui ne soit pas insultant ! (lien).
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Re: A boire et à manger
par chapati Ven 21 Juil 2023 - 7:46
Canicule et idéologie
A la télé, on a vu un maire, quelque part dans le sud du pays, qui s'exhibait fièrement : "ce que vous appelez canicule, nous on appelle ça l'été, peuchère". Un vrai de vrai donc. Alors un crétin qui déblatère en prenant les gens pour des touristes, passe encore, mais une institution, ça coince. Météo-France confond "habitué" et "adapté". Si on est habitué, on serait adapté, prône son idéologie, ce qui lui permet de dire que dans les Deux Sèvres, la canicule, c'est 35 degrés, alors qu'en Haute Loire, on suffoque à 32 degrés (lien). Et de faire une carte de France où la canicule, ce serait entre 31 et 36 degrés selon les endroits. Et ça passe : le n'importe quoi, en particulier, passe de plus en plus sans problème de nos jours.
Scientifique ? Je crois pas. Leur argument ? Des données de mortalité comparées à des relevés météo, des chiffres donc (qui comme chacun sait, sont scientifiques, peuchère). Deux colonnes de chiffres, c'est de la science ? Ça me rappelle une anecdote, où le découpage communal avait fait que le salon du type était dans une commune et sa cuisine dans une autre. Donc là, quand le type a trop chaud avec 32 degrés dans son salon, il va dans sa cuisine où 32 degrés est une température à laquelle il est habitué. Bizarre quand même parce que dans les pays à deux saisons, les locaux ont toujours trop chaud quand vient l'été, même que ça les fait littéralement suer... mais sans doute que la sueur aussi, c'est pas scientifique.
Ohé à météo-France, c'est compliqué la science. Ça le devient en tous cas dès qu'il faut prendre en compte la sempiternelle multiplicité des choses. Par exemple, quand on est habité à fermer les volets toute la journée dès l'arrivée des grosses chaleurs, on meurt moins. Faut dire que la température de la pièce fait largement quelques degrés de moins (allez savoir si ça change pas un peu les choses). Sinon, j'ai un copain qui me racontait que c'est quand la température de l'air dépassait celle du corps que ça devenait vraiment compliqué. Perso, ça me paraît tout aussi scientifique. Ce qui semble scientifique aussi, c'est que les vieux des Deux Sèvres sont comme ceux de la Haute-Loire : plus sensibles aux températures extrêmes.
Mais vous cassez pas la tête, chers lecteurs, la canicule, yaka s'y habituer et on fera avec. Pas la peine de s'embêter à modifier quoi que ce soit à nos habitudes : d'ailleurs la couche d'ozone elle aussi, s'habituera...
Faut boire aussi, il paraît.
A la télé, on a vu un maire, quelque part dans le sud du pays, qui s'exhibait fièrement : "ce que vous appelez canicule, nous on appelle ça l'été, peuchère". Un vrai de vrai donc. Alors un crétin qui déblatère en prenant les gens pour des touristes, passe encore, mais une institution, ça coince. Météo-France confond "habitué" et "adapté". Si on est habitué, on serait adapté, prône son idéologie, ce qui lui permet de dire que dans les Deux Sèvres, la canicule, c'est 35 degrés, alors qu'en Haute Loire, on suffoque à 32 degrés (lien). Et de faire une carte de France où la canicule, ce serait entre 31 et 36 degrés selon les endroits. Et ça passe : le n'importe quoi, en particulier, passe de plus en plus sans problème de nos jours.
Scientifique ? Je crois pas. Leur argument ? Des données de mortalité comparées à des relevés météo, des chiffres donc (qui comme chacun sait, sont scientifiques, peuchère). Deux colonnes de chiffres, c'est de la science ? Ça me rappelle une anecdote, où le découpage communal avait fait que le salon du type était dans une commune et sa cuisine dans une autre. Donc là, quand le type a trop chaud avec 32 degrés dans son salon, il va dans sa cuisine où 32 degrés est une température à laquelle il est habitué. Bizarre quand même parce que dans les pays à deux saisons, les locaux ont toujours trop chaud quand vient l'été, même que ça les fait littéralement suer... mais sans doute que la sueur aussi, c'est pas scientifique.
Ohé à météo-France, c'est compliqué la science. Ça le devient en tous cas dès qu'il faut prendre en compte la sempiternelle multiplicité des choses. Par exemple, quand on est habité à fermer les volets toute la journée dès l'arrivée des grosses chaleurs, on meurt moins. Faut dire que la température de la pièce fait largement quelques degrés de moins (allez savoir si ça change pas un peu les choses). Sinon, j'ai un copain qui me racontait que c'est quand la température de l'air dépassait celle du corps que ça devenait vraiment compliqué. Perso, ça me paraît tout aussi scientifique. Ce qui semble scientifique aussi, c'est que les vieux des Deux Sèvres sont comme ceux de la Haute-Loire : plus sensibles aux températures extrêmes.
Mais vous cassez pas la tête, chers lecteurs, la canicule, yaka s'y habituer et on fera avec. Pas la peine de s'embêter à modifier quoi que ce soit à nos habitudes : d'ailleurs la couche d'ozone elle aussi, s'habituera...
Faut boire aussi, il paraît.
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Re: A boire et à manger
par chapati Sam 22 Juil 2023 - 16:15
Jean-Luc Mélenchon et les juifs : histoire d'une rupture.
Mélenchon désormais accusé d'être antisémite maintenant ? Dans quel torchon peut-on bien commettre un tel titre (j'ai pas droit à l'article) ? Causeur, Valeurs Actuelles ? Non, c'est à Libé que ça se passe ! (lien)
Avant, les choses étaient simples : Le Monde était un journal sérieux, de référence ; Libé très clairement à gauche, et l'Obs au centre-gauche, disons socialiste. L'Obs est le seul à être resté fidèle à lui-même. Le Monde est devenu un organe à la gloire de Macron. Quant à Libé, c'est difficile à dire. Il reste très à gauche le lundi et le jeudi, mais macroniste le mardi et le vendredi : on aimerait si possible qu'il ne devienne pas d'extrême-droite le mercredi et le samedi...
Mélenchon désormais accusé d'être antisémite maintenant ? Dans quel torchon peut-on bien commettre un tel titre (j'ai pas droit à l'article) ? Causeur, Valeurs Actuelles ? Non, c'est à Libé que ça se passe ! (lien)
Avant, les choses étaient simples : Le Monde était un journal sérieux, de référence ; Libé très clairement à gauche, et l'Obs au centre-gauche, disons socialiste. L'Obs est le seul à être resté fidèle à lui-même. Le Monde est devenu un organe à la gloire de Macron. Quant à Libé, c'est difficile à dire. Il reste très à gauche le lundi et le jeudi, mais macroniste le mardi et le vendredi : on aimerait si possible qu'il ne devienne pas d'extrême-droite le mercredi et le samedi...
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Re: A boire et à manger
par chapati Mar 25 Juil 2023 - 5:57
- "Ma fille a été exécutée" : la mère de Rayana, passagère tuée après un refus d’obtempérer, déplore les lenteurs de l’enquête. Le 4 juin 2022, Rayana, 21 ans, a été tuée par un tir de policier suite à un refus d’obtempérer d’un véhicule dont elle était passagère. Sa mère attend toujours la vérité et des regrets de la part des policiers impliqués dont l’un vient d’être mis en examen (lien).
- Un jeune homme victime d’un traumatisme crânien après un tir de LBD à Paris. Il a été hospitalisé presque trois semaines (lien).
- En Seine-Saint-Denis, une enseignante porte plainte pour des violences commises par des policiers. Transportée à l’hôpital, elle a été opérée d’une fracture du tibia et péroné, des blessures ayant entraîné 45 jours d’ITT, selon la plainte (lien).
- Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale (DGPN) a déclaré dimanche souhaiter la libération du policier de la BAC de Marseille dont l’incarcération depuis vendredi dans le cadre d’une enquête sur des violences policières commises en marge des émeutes début juillet a suscité un mouvement de colère des syndicats : "le savoir en prison m’empêche de dormir", dit-il, dans un entretien au Parisien (lien).
- J’appelle au calme et au respect des institutions républicaines les policiers entrés en sécession factieuse vis-à-vis de l’autorité républicaine. Le Ministre et le Président doivent maintenant choisir leur option : avec ou contre la rébellion ? La situation dans la police n’est plus contrôlée par personne sinon par les factieux qui dirigent de fait ce corps de l’Etat. La gravité de la collusion des chefs de la police n’est pas tant dans les propos qu’ils ont tenus en s’alignant sur des attitudes inacceptables et contre républicaines. C’est qu’ils se soient sentis obligés de le faire par incapacité à faire respecter la loi républicaine et le minimum de déontologie policière dans un état démocratique. Les chefs ne sont pas obéis, le ministre est muet deux jours après que Macron l’ait appelé à "tenir son administration". Tous les partis du prétendus "arc républicain" restent sans voix devant le bilan de leurs encouragements irresponsables aux organisations policières les plus exaltées. On peut légitimement se demander désormais de quel "ordre" sont les forces qui se comportent de cette façon contre le peuple et contre les institutions. Le pouvoir et ses alliés doivent se ressaisir et rompre avec leur complaisance pour les factieux et violents des organisations de police. Ils doivent rétablir obéissance et discipline républicaine dans la police. Ces partis doivent clairement condamner ce qui se passe et prendre position pour la défense de la République (lien).
Après la crise de la réforme des retraites, Emmanuel Macron avait souhaité une période de 100 jours pour apaiser le pays. Interrogé sur son bilan, il a affirmé que "durant ces cent jours, le gouvernement, avec le Parlement, le pays tout entier, a avancé" (lien).
- Un jeune homme victime d’un traumatisme crânien après un tir de LBD à Paris. Il a été hospitalisé presque trois semaines (lien).
- En Seine-Saint-Denis, une enseignante porte plainte pour des violences commises par des policiers. Transportée à l’hôpital, elle a été opérée d’une fracture du tibia et péroné, des blessures ayant entraîné 45 jours d’ITT, selon la plainte (lien).
- Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale (DGPN) a déclaré dimanche souhaiter la libération du policier de la BAC de Marseille dont l’incarcération depuis vendredi dans le cadre d’une enquête sur des violences policières commises en marge des émeutes début juillet a suscité un mouvement de colère des syndicats : "le savoir en prison m’empêche de dormir", dit-il, dans un entretien au Parisien (lien).
- J’appelle au calme et au respect des institutions républicaines les policiers entrés en sécession factieuse vis-à-vis de l’autorité républicaine. Le Ministre et le Président doivent maintenant choisir leur option : avec ou contre la rébellion ? La situation dans la police n’est plus contrôlée par personne sinon par les factieux qui dirigent de fait ce corps de l’Etat. La gravité de la collusion des chefs de la police n’est pas tant dans les propos qu’ils ont tenus en s’alignant sur des attitudes inacceptables et contre républicaines. C’est qu’ils se soient sentis obligés de le faire par incapacité à faire respecter la loi républicaine et le minimum de déontologie policière dans un état démocratique. Les chefs ne sont pas obéis, le ministre est muet deux jours après que Macron l’ait appelé à "tenir son administration". Tous les partis du prétendus "arc républicain" restent sans voix devant le bilan de leurs encouragements irresponsables aux organisations policières les plus exaltées. On peut légitimement se demander désormais de quel "ordre" sont les forces qui se comportent de cette façon contre le peuple et contre les institutions. Le pouvoir et ses alliés doivent se ressaisir et rompre avec leur complaisance pour les factieux et violents des organisations de police. Ils doivent rétablir obéissance et discipline républicaine dans la police. Ces partis doivent clairement condamner ce qui se passe et prendre position pour la défense de la République (lien).
Après la crise de la réforme des retraites, Emmanuel Macron avait souhaité une période de 100 jours pour apaiser le pays. Interrogé sur son bilan, il a affirmé que "durant ces cent jours, le gouvernement, avec le Parlement, le pays tout entier, a avancé" (lien).
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Re: A boire et à manger
par chapati Ven 28 Juil 2023 - 6:54
Gérald Darmanin dénonce une «présomption de culpabilité» envers les policiers
Il pouvait aussi dire la même chose en évitant de passer par la case polémique. Il n'y a pas plus de "présomption d'innocence" dans la mort de Nahel que de procès médiatique : "la police tue". Ensuite on peut parler de contexte, de l'extrême difficulté à travailler dans certaines circonstances en gardant son sang-froid, de "circonstances atténuantes", pourquoi pas. Mais alors, il faut aussi parler de bavures de plus en plus incessantes et jamais condamnées par le pouvoir en place, et aussi du type qui "prend pour les autres" parce qu'il passait par là. Et là c'est pas des procès d'intention. Et quand un juge décide de ne pas laisser en liberté un flic qui aurait perdu son sang-froid, ce n'est pas au chef de la police de lui expliquer son métier. C'est pas ça, "l'ordre". Ou si ça l'est, ça n'a rien à voir avec une démocratie, ne vous déplaise, monsieur Darmanin, monsieur Macron.
Le ministre de l’Intérieur a témoigné son soutien aux forces de l’ordre ce 27 juillet après un silence prolongé, alors que des policiers ont entamé une fronde contre l’incarcération préventive d’un agent de la BAC accusé de violences : "Je comprends cette émotion, cette colère, cette tristesse" des policiers. Citant des "partis politiques évoquant que la police tue" : "on leur crache dessus, on les insulte" dans des "procès d’intention, des procès médiatiques". "Les policiers ne doivent pas être les seules personnes en France pour qui la présomption d’innocence n’existe pas" et serait remplacée par une présomption de culpabilité", a-t-il jugé, rappelant néanmoins que "quand l’un d’entre eux commet une erreur, il doit être sanctionné". "Je veux apporter mon soutien à toute personne qui se sent blessée mais je veux aussi dire que les policiers ne réclament pas l’impunité, ils réclament le respect, ils ne réclament pas d’être au-dessus des lois, ils réclament de ne pas être en dessous des lois", a défendu le ministre de l’Intérieur.
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/gerald-darmanin-denonce-une-presomption-de-culpabilite-envers-les-policiers-20230727_ENV372VSJVGP5PDR2G4XUR6QVE
Il pouvait aussi dire la même chose en évitant de passer par la case polémique. Il n'y a pas plus de "présomption d'innocence" dans la mort de Nahel que de procès médiatique : "la police tue". Ensuite on peut parler de contexte, de l'extrême difficulté à travailler dans certaines circonstances en gardant son sang-froid, de "circonstances atténuantes", pourquoi pas. Mais alors, il faut aussi parler de bavures de plus en plus incessantes et jamais condamnées par le pouvoir en place, et aussi du type qui "prend pour les autres" parce qu'il passait par là. Et là c'est pas des procès d'intention. Et quand un juge décide de ne pas laisser en liberté un flic qui aurait perdu son sang-froid, ce n'est pas au chef de la police de lui expliquer son métier. C'est pas ça, "l'ordre". Ou si ça l'est, ça n'a rien à voir avec une démocratie, ne vous déplaise, monsieur Darmanin, monsieur Macron.
"La remise en cause par le ministre de l’intérieur, évoquant un non-respect de la présomption d’innocence, ne peut que renforcer l’inquiétude des magistrats quant à la dégradation de l’Etat de droit que de tels propos révèlent", déplorent dans leur communiqué les conférences nationales des chefs de cours d’appel.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/28/gerald-darmanin-a-propos-d-une-presomption-de-culpabilite-pesant-sur-les-policiers-de-hauts-magistrats-inquiets_6183713_3224.html
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Re: A boire et à manger
par chapati Mer 9 Aoû 2023 - 7:22
Niger
Poutine et la milice Wagner, c'est mal. Les putsch de militaires, c'est mal. La démocratie c'est la France, et la France c'est la démocratie. Et en plus il y a le risque du terrorisme, et le terrorisme c'est très très mal. Tel est en quelques mots la synthèse de l'essentiel de ce qu'on peut apprendre dans les journaux.
Donc si comme moi vous êtes largués en Françafrique, le mieux, c'est de se renseigner.
Poutine et la milice Wagner, c'est mal. Les putsch de militaires, c'est mal. La démocratie c'est la France, et la France c'est la démocratie. Et en plus il y a le risque du terrorisme, et le terrorisme c'est très très mal. Tel est en quelques mots la synthèse de l'essentiel de ce qu'on peut apprendre dans les journaux.
Donc si comme moi vous êtes largués en Françafrique, le mieux, c'est de se renseigner.
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Re: A boire et à manger
par chapati Ven 11 Aoû 2023 - 9:26
"Canicule asymptomatique" : le nouveau sarcasme approximatif des covidosceptiques (lien).
Oh le beau spécimen ! "Sarcasme approximatif"... on sent bien là la verve typique des réseaux sociaux, de ceux tout en haut du panier, qui ne jureraient pas dans les forums Médiapart les plus pointus. Ils dénichent vraiment les meilleurs au Monde, à peine sortis du réseau originel... ils les guettent à la sortie de l'école ou quoi ? Du climatoscepticisme au covidoscepticisme, le type a en plus plein de mots à disposition ! C'est une "analyse" informe Le Monde. On comprend mieux : le type a repéré un individu qui croyait aux extra-terrestres, puis a crié au complot lors du covid, et est aujourd'hui climatosceptique, d'où l'association si riche en idées. Un travail d'archives qui n'a d'égal que sa plume ! Assurément une des plus fines de la fameuse équipe des "décodeurs du Monde"...
Encore que dans analyse, il y a anal : un grand vent donc, comme dirait Deleuze à propos de Nietzsche.
Oh le beau spécimen ! "Sarcasme approximatif"... on sent bien là la verve typique des réseaux sociaux, de ceux tout en haut du panier, qui ne jureraient pas dans les forums Médiapart les plus pointus. Ils dénichent vraiment les meilleurs au Monde, à peine sortis du réseau originel... ils les guettent à la sortie de l'école ou quoi ? Du climatoscepticisme au covidoscepticisme, le type a en plus plein de mots à disposition ! C'est une "analyse" informe Le Monde. On comprend mieux : le type a repéré un individu qui croyait aux extra-terrestres, puis a crié au complot lors du covid, et est aujourd'hui climatosceptique, d'où l'association si riche en idées. Un travail d'archives qui n'a d'égal que sa plume ! Assurément une des plus fines de la fameuse équipe des "décodeurs du Monde"...
Encore que dans analyse, il y a anal : un grand vent donc, comme dirait Deleuze à propos de Nietzsche.
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 13 Aoû 2023 - 12:49
TGV : le temps, c'est de l'argent
Tout ça pour faire gagner quelques heures aux businessmen. En Inde, populaire, ça veut dire accessible au peuple, et ça l'est (il reste même des places assises sur le toit).
Alors que Christophe Fanichet, le patron de SNCF Voyageurs, affirmait l’été dernier, que le TGV avait "vocation à être populaire", année après année, force est de constater que le prix des billets de train se rapproche de ceux de l'avion. La faute – notamment – à une technique commerciale répondant au doux nom de "yield management" dont le principe est simple, faire varier les prix des services proposés en fonction de la demande. Auparavant, les tarifs des TGV étaient calculés à partir d'un barème kilométrique simple, ils sont désormais fluctuants. Ce système est apparu il y a 30 ans.
https://www.marianne.net/economie/consommation/desormais-a-la-sncf-payez-vos-billets-de-train-en-trois-fois-sans-avec-1-5-de-frais
Tout ça pour faire gagner quelques heures aux businessmen. En Inde, populaire, ça veut dire accessible au peuple, et ça l'est (il reste même des places assises sur le toit).
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Re: A boire et à manger
par chapati Lun 14 Aoû 2023 - 12:24
Liberté, Baratin, Darmanin : votez LBD !
Juste deux questions :
1/ c'est parler qu'il faut faire avec le cœur, ou agir ?
2/ c'est qui, la gauche bobo-libérale au gouvernement, Macron ?
Et aussi une info à propos de la question sociale :
50,4 °C : le Maroc enregistre un nouveau record de température (lien).
PS : suspension de la dissolution de Soulèvement de la terre par le Conseil d'État :
Démocratie 1 - Darmanin 0
Darmanin : "comme Ruffin et Roussel, je pense que c’est la question sociale qui est la plus importante".
Dans Le Figaro du 14 août, le ministre de l’Intérieur dresse le portrait du candidat capable à ses yeux de remporter la prochaine élection présidentielle, pour en définitive se dépeindre lui-même : "il ne faudrait pas que l’on remette notre avenir entre les mains des techniciens en utilisant des mots que les Français ne comprennent pas toujours. On doit parler avec le cœur, pas avec des statistiques", poursuit-il en éreintant ceux qui à ses yeux représentent au gouvernement "la gauche bobo-libérale". "Si la réponse du prochain candidat [de la majorité] à la présidentielle est de s’en remettre aux marchés internationaux, alors on perdra l’élection et MLP sera élue". "J’ai été plutôt minoritaire pour l’instant sur l’importance de la question sociale mais j’espère que la boussole populaire que je propose sera un jour totalement entendue par la majorité".
https://www.liberation.fr/politique/gerald-darmanin-fera-une-rentree-politique-toute-personnelle-avec-2027-en-tete-20230814_2EYUPVY2KNBC7H3BX64QTFXP6Q/
Juste deux questions :
1/ c'est parler qu'il faut faire avec le cœur, ou agir ?
2/ c'est qui, la gauche bobo-libérale au gouvernement, Macron ?
Et aussi une info à propos de la question sociale :
50,4 °C : le Maroc enregistre un nouveau record de température (lien).
PS : suspension de la dissolution de Soulèvement de la terre par le Conseil d'État :
Démocratie 1 - Darmanin 0
chapati- Admin
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Re: A boire et à manger
par chapati Jeu 17 Aoû 2023 - 9:40
Le stress hydrique (tiré de ce lien)
Définition
Le stress hydrique est une situation critique qui surgit lorsque les ressources en eau disponibles sont inférieures à la demande en eau.
Il provient essentiellement d’un déséquilibre à la fois géographique et temporel. Ce terme de désigne notamment dans certaines zones géographiques et pendant une certaine période :
- Une demande en eau qui dépasse la quantité d’eau disponible,
- Une qualité de l’eau qui nécessite d’en limiter son usage (eau non potable, eau saumâtre, etc).
Une pression sur l’eau toujours plus forte
Considérant les facteurs démographiques et industriels, le monde est soumis à des pressions en eau de plus en plus fortes. L’interférence humaine avec le cycle de l’eau est un des principaux facteurs de stress hydrique.
Les prélèvements excessifs réalisés dans les eaux superficielles ou nappes phréatiques réduisent la quantité de ressources en eau disponible ; le réchauffement climatique perturbe le cycle de l’eau et rend l’eau potable plus difficilement accessible.
Les grandes causes du stress hydrique
- Augmentation de la population mondiale
- Modification des modes de consommation et conduisant parfois à un gaspillage de l’eau
- Agriculture intensive (irrigation des cultures)
- Dérèglement climatique (sécheresses, canicules, inondations…)
- Déforestation
- Pollution (principale causée par les rejets industriels)
- Réchauffement climatique entraînant l’émission de gaz à effet de serre
- Enfin, l’évaporation de l’eau peut, dans certains pays très chauds, provoquer une situation de stress hydrique.
Et dans les zones touchées par le stress hydrique (dont la demande en eau dépasse sa disponibilité), l’eau devient un enjeu non seulement sanitaire, mais économique et politique.
Stress hydrique, pénurie d’eau ou rareté de l’eau ?
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
- Dans les zones où la disponibilité en eau est inférieure à 1700 m3 par an et par habitant, on utilise plutôt le terme de « stress hydrique ». C’est principalement le cas des zones arides et cette situation dure dans le temps.
- Dans les zones où la disponibilité en eau est comprise entre 1700 m3 et 1000 m3 par an et par habitant, on utilise plutôt le terme de « pénurie d’eau ». Ces pénuries peuvent être périodiques ou circonscrites.
- Dans les zones où la disponibilité en eau est inférieure à 1000 m3 par an et par habitant, on utilise alors le terme de « rareté de l’eau ».
Quels sont les pays concernés par le stress hydrique ?
Le stress hydrique touche principalement les zones arides. Parmi les pays les plus touchés, on peut citer :
- Les pays d’Afrique
- Les pays du Proche Orient
- Les pays du Moyen-Orient
- Les pays d’Asie (notamment l’Inde, le Pakistan ou encore les grandes plaines du Nord de la Chine).
En France, le pays dispose de ressources en eau suffisantes pour répondre à la demande : sa quantité d’eau disponible oscille entre 2500 m3 et 6000 m3 par jour et par habitant. Toutefois, la France, comme d’autres pays européens n'est pas épargnée. Pour preuve, les dernières canicules en France et ailleurs en Europe ont provoqué des situations stress hydrique.
Par ailleurs, les pays chauds ou arides ne sont pas les seuls concernés par le stress hydrique. Dans certains pays froids, le gel peut empêcher l’eau liquide de se former et donc bloquer son accès à la population.
Les conséquences du stress hydrique
- Des impacts sur la végétation : lorsqu’une zone géographique est touchée par le stress hydrique, les plantes en subissent les conséquences : leur croissance diminue et cela peut entraîner de graves des pertes d’exploitations agricoles avec à la clé des risques accrus de feux de forêt.
- Des impacts sur la qualité de l’eau : la surexploitation des nappes d’eau souterraines et des eaux superficielles entraîne un appauvrissement des ressources avec une dégradation notable de la qualité de l’eau, liée à la pollution de l’eau par des matières organiques ; l’apparition d’espèces végétales et animales invasives venant perturber l’écosystème aquatique ; des intrusions d’eaux salines dans les cours d’eau et rivières d’eau douce.
- Des difficultés dans la gestion de l’eau : plus l’eau se raréfie et plus sa gestion devient difficile, notamment pour tout ce qui concerne son approvisionnement, la gestion de la pollution et donc de la santé publique et la gestion des déchets.
Comment agir pour limiter le stress hydrique ?
Qui dit stress hydrique dit limitation des ressources en eau. Pour réduire au maximum ces limitations, il est essentiel de concentrer nos efforts sur la récupération des eaux et le traitement des eaux usées. Mais quelles sont les techniques préconisées ?
Le dessalement des eaux de mer
Sachant que plus de 200 millions de personnes habitent au bord des côtes, l’extraction du sel de l’eau des mers et des océans est une solution intéressante pour produire de l’eau douce sans surexploiter les nappes souterraines.
Ce dessalement peut se faire de deux manières : par osmose inversée ; par une technologie thermique entraînant une évaporation de l’eau.
Le traitement des eaux usées
Le traitement des eaux usées est un levier essentiel pour satisfaire les demandes en eau pour des usages domestiques (arrosage des espaces verts, nettoyage des espaces publics…), agricoles (irrigation) et industriels (alimentation des systèmes de climatisation et de refroidissement).
Vous aussi pouvez agir à titre individuel pour préserver les ressources en eau ! Vous trouverez dans cet article comment avoir une consommation d'eau responsable et économique.
***
Quelles quantités d’eau sont prélevées et consommées par la population, les usines et l’agriculture en France ?
En France, il a plu 510 milliards de mètres cubes par an en moyenne entre 1990 et 2018 (4 à 600 milliards de m3). Un peu plus de 60 % de ce volume s’évapore ; le reste se transforme en "pluies utiles" qui vont alimenter les cours d’eau, s’infiltrent dans les sols et alimentent les nappes phréatiques et les sols.
La "réserve en eau renouvelable" – ce qu’il reste après évapotranspiration et transferts entre pays – représente en moyenne 200 milliards de m3 par an. Les activités humaines nécessitent d’en prélever chaque année environ 32 milliards de m3 (hors barrages, qui comptent pour 650 milliards de m3), dont une grande partie est restituée aux milieux aquatiques.
Le point sur les activités qui prélèvent et consomment le plus de cette ressource :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/04/01/usines-agriculture-eau-potable-quelles-quantites-d-eau-sont-prelevees-et-consommees-par-secteur_6167836_4355770.html
Définition
Le stress hydrique est une situation critique qui surgit lorsque les ressources en eau disponibles sont inférieures à la demande en eau.
Il provient essentiellement d’un déséquilibre à la fois géographique et temporel. Ce terme de désigne notamment dans certaines zones géographiques et pendant une certaine période :
- Une demande en eau qui dépasse la quantité d’eau disponible,
- Une qualité de l’eau qui nécessite d’en limiter son usage (eau non potable, eau saumâtre, etc).
Une pression sur l’eau toujours plus forte
Considérant les facteurs démographiques et industriels, le monde est soumis à des pressions en eau de plus en plus fortes. L’interférence humaine avec le cycle de l’eau est un des principaux facteurs de stress hydrique.
Les prélèvements excessifs réalisés dans les eaux superficielles ou nappes phréatiques réduisent la quantité de ressources en eau disponible ; le réchauffement climatique perturbe le cycle de l’eau et rend l’eau potable plus difficilement accessible.
Les grandes causes du stress hydrique
- Augmentation de la population mondiale
- Modification des modes de consommation et conduisant parfois à un gaspillage de l’eau
- Agriculture intensive (irrigation des cultures)
- Dérèglement climatique (sécheresses, canicules, inondations…)
- Déforestation
- Pollution (principale causée par les rejets industriels)
- Réchauffement climatique entraînant l’émission de gaz à effet de serre
- Enfin, l’évaporation de l’eau peut, dans certains pays très chauds, provoquer une situation de stress hydrique.
Et dans les zones touchées par le stress hydrique (dont la demande en eau dépasse sa disponibilité), l’eau devient un enjeu non seulement sanitaire, mais économique et politique.
Stress hydrique, pénurie d’eau ou rareté de l’eau ?
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
- Dans les zones où la disponibilité en eau est inférieure à 1700 m3 par an et par habitant, on utilise plutôt le terme de « stress hydrique ». C’est principalement le cas des zones arides et cette situation dure dans le temps.
- Dans les zones où la disponibilité en eau est comprise entre 1700 m3 et 1000 m3 par an et par habitant, on utilise plutôt le terme de « pénurie d’eau ». Ces pénuries peuvent être périodiques ou circonscrites.
- Dans les zones où la disponibilité en eau est inférieure à 1000 m3 par an et par habitant, on utilise alors le terme de « rareté de l’eau ».
Quels sont les pays concernés par le stress hydrique ?
Le stress hydrique touche principalement les zones arides. Parmi les pays les plus touchés, on peut citer :
- Les pays d’Afrique
- Les pays du Proche Orient
- Les pays du Moyen-Orient
- Les pays d’Asie (notamment l’Inde, le Pakistan ou encore les grandes plaines du Nord de la Chine).
En France, le pays dispose de ressources en eau suffisantes pour répondre à la demande : sa quantité d’eau disponible oscille entre 2500 m3 et 6000 m3 par jour et par habitant. Toutefois, la France, comme d’autres pays européens n'est pas épargnée. Pour preuve, les dernières canicules en France et ailleurs en Europe ont provoqué des situations stress hydrique.
Par ailleurs, les pays chauds ou arides ne sont pas les seuls concernés par le stress hydrique. Dans certains pays froids, le gel peut empêcher l’eau liquide de se former et donc bloquer son accès à la population.
Les conséquences du stress hydrique
- Des impacts sur la végétation : lorsqu’une zone géographique est touchée par le stress hydrique, les plantes en subissent les conséquences : leur croissance diminue et cela peut entraîner de graves des pertes d’exploitations agricoles avec à la clé des risques accrus de feux de forêt.
- Des impacts sur la qualité de l’eau : la surexploitation des nappes d’eau souterraines et des eaux superficielles entraîne un appauvrissement des ressources avec une dégradation notable de la qualité de l’eau, liée à la pollution de l’eau par des matières organiques ; l’apparition d’espèces végétales et animales invasives venant perturber l’écosystème aquatique ; des intrusions d’eaux salines dans les cours d’eau et rivières d’eau douce.
- Des difficultés dans la gestion de l’eau : plus l’eau se raréfie et plus sa gestion devient difficile, notamment pour tout ce qui concerne son approvisionnement, la gestion de la pollution et donc de la santé publique et la gestion des déchets.
Comment agir pour limiter le stress hydrique ?
Qui dit stress hydrique dit limitation des ressources en eau. Pour réduire au maximum ces limitations, il est essentiel de concentrer nos efforts sur la récupération des eaux et le traitement des eaux usées. Mais quelles sont les techniques préconisées ?
Le dessalement des eaux de mer
Sachant que plus de 200 millions de personnes habitent au bord des côtes, l’extraction du sel de l’eau des mers et des océans est une solution intéressante pour produire de l’eau douce sans surexploiter les nappes souterraines.
Ce dessalement peut se faire de deux manières : par osmose inversée ; par une technologie thermique entraînant une évaporation de l’eau.
Le traitement des eaux usées
Le traitement des eaux usées est un levier essentiel pour satisfaire les demandes en eau pour des usages domestiques (arrosage des espaces verts, nettoyage des espaces publics…), agricoles (irrigation) et industriels (alimentation des systèmes de climatisation et de refroidissement).
Vous aussi pouvez agir à titre individuel pour préserver les ressources en eau ! Vous trouverez dans cet article comment avoir une consommation d'eau responsable et économique.
***
Quelles quantités d’eau sont prélevées et consommées par la population, les usines et l’agriculture en France ?
En France, il a plu 510 milliards de mètres cubes par an en moyenne entre 1990 et 2018 (4 à 600 milliards de m3). Un peu plus de 60 % de ce volume s’évapore ; le reste se transforme en "pluies utiles" qui vont alimenter les cours d’eau, s’infiltrent dans les sols et alimentent les nappes phréatiques et les sols.
La "réserve en eau renouvelable" – ce qu’il reste après évapotranspiration et transferts entre pays – représente en moyenne 200 milliards de m3 par an. Les activités humaines nécessitent d’en prélever chaque année environ 32 milliards de m3 (hors barrages, qui comptent pour 650 milliards de m3), dont une grande partie est restituée aux milieux aquatiques.
Le point sur les activités qui prélèvent et consomment le plus de cette ressource :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/04/01/usines-agriculture-eau-potable-quelles-quantites-d-eau-sont-prelevees-et-consommees-par-secteur_6167836_4355770.html
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Re: A boire et à manger
par chapati Mar 29 Aoû 2023 - 16:02
"La Françafrique pour les nuls" (billet de blog sur Médiapart)
Le gars n'aime pas le colonialisme, c'est clair. Son billet est-il pour autant susceptible d'être trop orienté politiquement ? J'en sais rien. Il me paraît crédible dans la mesure où c'est un peu comme ça que je voyais les choses, du haut de mon ignorance crasse vis-à-vis de l'histoire du colonialisme (et de l'après-colonialisme). En outre, javais un peu échangé avec le type à propos du Rwanda, après avoir donc largement émis des réserves sur Kagame voire sur l'implication française dans le génocide, et bizarrement, le type avait été nuancé et ne m'avait pas renvoyé dans les cordes... d'où une certaine confiance que j'ai gardé vis-à-vis de lui. Bon, c'est sans doute basique mais ce n'en est que plus clair...
La farce des indépendances
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle a décidé d’anticiper sur le désir d’indépendance des colonies africaines et leur octroyer, en leur forçant la main, une indépendance purement fictive, qui se résume en gros au droit d’avoir un drapeau, des frontières, une belle devise et un hymne national. Il fit signer aux nouveaux dirigeants des « Accords de coopération », copie conforme du « Pacte colonial » dont seul le titre fut modernisé. Ces accords ne prévoyaient aucune réelle souveraineté des nouveaux états, pas plus monétaire qu’économique ou politique. Sékou Touré, en Guinée, refusa de signer, ce qui provoqua l’ire du Grand Charles qui, pour punir ce malotru qui osait lui tenir tête, ordonna la formation de mercenaires au Sénégal dans le but de renverser le régime guinéen par un coup d’état militaire. L’affaire ayant été ébruitée, il renonça à ce projet et décida d’imprimer à Chamalières (sur les presses de l’imprimerie de la Banque de France) de faux billets guinéens pour en inonder la Guinée et ruiner son économie. Beaucoup payèrent de leur vie leur désir de non-alignement (comme ce fut entre autres le cas pour Sylvanus Olympio, Ruben Um Nyobe, Félix Moumié, Thomas Sankara). Au Niger, un autre de ces dissidents, un certain Djibo Bakary, avait été écarté par les ignobles manœuvres de Pierre Messmer et son acolyte Colombani, qui avaient installé au pouvoir une brave et obéissante marionnette nommée Hamani Diori. Les dirigeants des « ex-colonies » ayant pour la plupart été choisis et mis en place par la France parce que les plus dociles et les plus corruptibles, les « soleils des indépendances » brillèrent presto de tous leurs feux et les néo-colonisés, enthousiasmés par les promesses de développement, de prospérité, d’éducation et de santé claironnées par l’ex-colon, se sentant soudain promus du rang de sujets à celui de « partenaires », firent au Général un triomphe digne de son entrée dans Paris libéré un quart de siècle auparavant.
Le beurre et l’argent du beurre
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elf Aquitaine raclait le fond des mers pour qu’en France puissent rouler nos voitures, voler nos avions et produire nos usines, gratifiant au passage les dirigeants de quelques miettes sous forme de royalties, commissions et autres pots de vin (comme l’a longuement expliqué devant les caméras de M6 l’ancien directeur Loïk Le Floch-Prigent et comme on peut le voir dans ce reportage). Areva, au Niger, raclait le fond du sable pour que puissent tourner nos centrales nucléaires et, à l’instar de tous ses prédécesseurs « démocratiquement » élus, Issoufou applaudissait et Bazoum après lui. Le président refilait de bons conseils à l’empereur, qui refilait à son tour quelques diamants au président, Chirac venait, avec un large sourire, donner en public du « mon cher Paul » à sa crapule préférée de Paul Biya (toujours bon pied bon œil) et Bongo faisait ce qu’il voulait, comme Sassou Nguesso et autre Gnassingbé. Et il en est encore ainsi : bois, cacao, coton, arachides, huile de palme, pétrole, uranium et autres minerais continuent d’être extraits et exportés par nos moteurs à banane (l’expression est d’Albert Londres, qui désignait ainsi, dans « Terre d’ébène », la main-d’œuvre noire exploitée dans tous les « champs de coton du commandant » et sur tous les chantiers du colon).
L’objectif de ce (néo)colonialisme n’a jamais varié : importer au prix le plus bas possible un maximum de matières premières africaines pour les consommer ou les transformer et revendre le plus cher possible, entre autres dans les colonies. C’est dans ce but que furent construites les infrastructures permettant, avant de répondre aux besoins des populations, d’acheminer et exporter les ressources africaines destinées à la France. Mais aussi que fut instaurée une monnaie échappant au contrôle des pays colonisés : le franc CFA.
Pour que tout fonctionne au mieux, il faut aussi que l’Afrique ne puisse ni s’industrialiser ni retourner à une agriculture vivrière. Forcée de développer une agriculture d’exportation (afin de pouvoir rembourser ses « dettes odieuses », vicieusement entretenues par les institutions de Bretton Woods), l’Afrique doit importer sa nourriture, devenant encore plus dépendante du colon, qui a ainsi mis en place au fil du temps un système politique, économique et monétaire parfaitement huilé et entièrement à son service. Mais c’est en voulant sans cesse avoir le beurre et l’argent du beurre que l’on finit par provoquer…
…L’ébullition
Aujourd’hui, et ce mouvement semble s’être accéléré au lendemain de l’accession au pouvoir de Macron et de son calamiteux discours de Ouagadougou en 2017 (voir ici, là, ou encore là), le pillage en règle pratiqué par les « investisseurs » hexagonaux en Françafrique a pris des proportions que l’on peut sans exagération qualifier d’indécentes. En outre, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’armée s’incruste dans les pays du Sahel, accumulant les échecs et les erreurs de jugement, ne voulant faire aucun distinguo entre indépendantistes, djihadistes et terroristes et bombardant le tout à l’aide de drones, au point que les populations posent ouvertement la question de savoir si elle est là pour chasser les djihadiste ou sauver les despotes (lire « Le mirage sahélien », de Rémi Carayol, qui aborde en particulier cette question dans son chapitre 12).
Les populations, elles, n’en peuvent plus. Au terme de 60 ans de pseudo-indépendance, les pays de la Françafrique figurent toujours parmi les plus pauvres du monde et sept d’entre eux (Tchad, Niger, Centrafrique, Mali, Burkina Faso, Guinée, RDC) figurent même dans le groupe des 10 pays d’Afrique au plus faible IDH (indice de développement humain), et c’est toujours le colon qui décide de qui peut et doit acheter quoi, du maintien en place de ses marionnettes ou de l’installation de nouvelles, dans le seul but de faire perdurer l’exploitation du moteur à banane. Ce weekend, plus de 20 000 personnes acclamaient la junte au pouvoir dans le stade de Niamey au Niger. L’ambassadeur de France a été prié de plier bagages sous les 48 heures, et notre roitelet Macron rétorque avec une arrogance inégalée que ce n’est pas aux dirigeants nigériens d’en décider. Mais pour qui se prend-il ?
Voilà en résumé comment fonctionne la Françafrique. Il faudrait bien entendu s’étendre davantage sur cette « dette odieuse », sur les catastrophiques PAS (plans d’ajustement structurels), parler de Sankara, et aussi de Sonko, mais le titre promettait un exposé clair et concis. Un exposé qui n’a toutefois rien de la caricature.
Le gars n'aime pas le colonialisme, c'est clair. Son billet est-il pour autant susceptible d'être trop orienté politiquement ? J'en sais rien. Il me paraît crédible dans la mesure où c'est un peu comme ça que je voyais les choses, du haut de mon ignorance crasse vis-à-vis de l'histoire du colonialisme (et de l'après-colonialisme). En outre, javais un peu échangé avec le type à propos du Rwanda, après avoir donc largement émis des réserves sur Kagame voire sur l'implication française dans le génocide, et bizarrement, le type avait été nuancé et ne m'avait pas renvoyé dans les cordes... d'où une certaine confiance que j'ai gardé vis-à-vis de lui. Bon, c'est sans doute basique mais ce n'en est que plus clair...
La farce des indépendances
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle a décidé d’anticiper sur le désir d’indépendance des colonies africaines et leur octroyer, en leur forçant la main, une indépendance purement fictive, qui se résume en gros au droit d’avoir un drapeau, des frontières, une belle devise et un hymne national. Il fit signer aux nouveaux dirigeants des « Accords de coopération », copie conforme du « Pacte colonial » dont seul le titre fut modernisé. Ces accords ne prévoyaient aucune réelle souveraineté des nouveaux états, pas plus monétaire qu’économique ou politique. Sékou Touré, en Guinée, refusa de signer, ce qui provoqua l’ire du Grand Charles qui, pour punir ce malotru qui osait lui tenir tête, ordonna la formation de mercenaires au Sénégal dans le but de renverser le régime guinéen par un coup d’état militaire. L’affaire ayant été ébruitée, il renonça à ce projet et décida d’imprimer à Chamalières (sur les presses de l’imprimerie de la Banque de France) de faux billets guinéens pour en inonder la Guinée et ruiner son économie. Beaucoup payèrent de leur vie leur désir de non-alignement (comme ce fut entre autres le cas pour Sylvanus Olympio, Ruben Um Nyobe, Félix Moumié, Thomas Sankara). Au Niger, un autre de ces dissidents, un certain Djibo Bakary, avait été écarté par les ignobles manœuvres de Pierre Messmer et son acolyte Colombani, qui avaient installé au pouvoir une brave et obéissante marionnette nommée Hamani Diori. Les dirigeants des « ex-colonies » ayant pour la plupart été choisis et mis en place par la France parce que les plus dociles et les plus corruptibles, les « soleils des indépendances » brillèrent presto de tous leurs feux et les néo-colonisés, enthousiasmés par les promesses de développement, de prospérité, d’éducation et de santé claironnées par l’ex-colon, se sentant soudain promus du rang de sujets à celui de « partenaires », firent au Général un triomphe digne de son entrée dans Paris libéré un quart de siècle auparavant.
Le beurre et l’argent du beurre
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elf Aquitaine raclait le fond des mers pour qu’en France puissent rouler nos voitures, voler nos avions et produire nos usines, gratifiant au passage les dirigeants de quelques miettes sous forme de royalties, commissions et autres pots de vin (comme l’a longuement expliqué devant les caméras de M6 l’ancien directeur Loïk Le Floch-Prigent et comme on peut le voir dans ce reportage). Areva, au Niger, raclait le fond du sable pour que puissent tourner nos centrales nucléaires et, à l’instar de tous ses prédécesseurs « démocratiquement » élus, Issoufou applaudissait et Bazoum après lui. Le président refilait de bons conseils à l’empereur, qui refilait à son tour quelques diamants au président, Chirac venait, avec un large sourire, donner en public du « mon cher Paul » à sa crapule préférée de Paul Biya (toujours bon pied bon œil) et Bongo faisait ce qu’il voulait, comme Sassou Nguesso et autre Gnassingbé. Et il en est encore ainsi : bois, cacao, coton, arachides, huile de palme, pétrole, uranium et autres minerais continuent d’être extraits et exportés par nos moteurs à banane (l’expression est d’Albert Londres, qui désignait ainsi, dans « Terre d’ébène », la main-d’œuvre noire exploitée dans tous les « champs de coton du commandant » et sur tous les chantiers du colon).
L’objectif de ce (néo)colonialisme n’a jamais varié : importer au prix le plus bas possible un maximum de matières premières africaines pour les consommer ou les transformer et revendre le plus cher possible, entre autres dans les colonies. C’est dans ce but que furent construites les infrastructures permettant, avant de répondre aux besoins des populations, d’acheminer et exporter les ressources africaines destinées à la France. Mais aussi que fut instaurée une monnaie échappant au contrôle des pays colonisés : le franc CFA.
Pour que tout fonctionne au mieux, il faut aussi que l’Afrique ne puisse ni s’industrialiser ni retourner à une agriculture vivrière. Forcée de développer une agriculture d’exportation (afin de pouvoir rembourser ses « dettes odieuses », vicieusement entretenues par les institutions de Bretton Woods), l’Afrique doit importer sa nourriture, devenant encore plus dépendante du colon, qui a ainsi mis en place au fil du temps un système politique, économique et monétaire parfaitement huilé et entièrement à son service. Mais c’est en voulant sans cesse avoir le beurre et l’argent du beurre que l’on finit par provoquer…
…L’ébullition
Aujourd’hui, et ce mouvement semble s’être accéléré au lendemain de l’accession au pouvoir de Macron et de son calamiteux discours de Ouagadougou en 2017 (voir ici, là, ou encore là), le pillage en règle pratiqué par les « investisseurs » hexagonaux en Françafrique a pris des proportions que l’on peut sans exagération qualifier d’indécentes. En outre, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’armée s’incruste dans les pays du Sahel, accumulant les échecs et les erreurs de jugement, ne voulant faire aucun distinguo entre indépendantistes, djihadistes et terroristes et bombardant le tout à l’aide de drones, au point que les populations posent ouvertement la question de savoir si elle est là pour chasser les djihadiste ou sauver les despotes (lire « Le mirage sahélien », de Rémi Carayol, qui aborde en particulier cette question dans son chapitre 12).
Les populations, elles, n’en peuvent plus. Au terme de 60 ans de pseudo-indépendance, les pays de la Françafrique figurent toujours parmi les plus pauvres du monde et sept d’entre eux (Tchad, Niger, Centrafrique, Mali, Burkina Faso, Guinée, RDC) figurent même dans le groupe des 10 pays d’Afrique au plus faible IDH (indice de développement humain), et c’est toujours le colon qui décide de qui peut et doit acheter quoi, du maintien en place de ses marionnettes ou de l’installation de nouvelles, dans le seul but de faire perdurer l’exploitation du moteur à banane. Ce weekend, plus de 20 000 personnes acclamaient la junte au pouvoir dans le stade de Niamey au Niger. L’ambassadeur de France a été prié de plier bagages sous les 48 heures, et notre roitelet Macron rétorque avec une arrogance inégalée que ce n’est pas aux dirigeants nigériens d’en décider. Mais pour qui se prend-il ?
Voilà en résumé comment fonctionne la Françafrique. Il faudrait bien entendu s’étendre davantage sur cette « dette odieuse », sur les catastrophiques PAS (plans d’ajustement structurels), parler de Sankara, et aussi de Sonko, mais le titre promettait un exposé clair et concis. Un exposé qui n’a toutefois rien de la caricature.
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Re: A boire et à manger
par chapati Jeu 7 Sep 2023 - 10:47
"L’effondrement climatique a commencé" : que signifient les propos du secrétaire général de l’ONU ?
Antonio Guterres est coutumier des phrases chocs au sujet du climat, celle-ci a rencontré un écho important. Pour Emilie Crémin, géographe et chercheuse, l’expression "climate breakdown réfère au passage d’un point de rupture ou de bascule et se traduit plutôt par "bascule climatique", même si c’est "à une vitesse plus rapide que prévue par le Giec". Et d’ajouter que "l’idée d’effondrement" correspond plutôt à l’expression anglaise "collapse".
Le chercheur David Armstrong McKay, spécialiste des points de bascule climatiques, a identifié seize "points de non-retour" correspondant à des franchissements de "seuil critique au-delà duquel un système se réorganise, souvent brutalement et / ou de manière irréversible" (effondrement de la banquise, des glaciers, dépérissement des coraux etc). Interrogé sur le terme, il explique : "Ce n’est pas un terme scientifique, mais l’expression suggère que notre climat se transforme progressivement en quelque chose que nous ne reconnaissons plus. Alors que le terme “collapse” suggère que c’est une sorte d’envol vers un état invivable".
https://www.liberation.fr/checknews/leffondrement-climatique-a-commence-que-signifient-les-propos-du-secretaire-general-de-lonu-20230907_VB6OSMX5UBHENB3C7E4KKWFNLY/
chapati- Admin
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Re: A boire et à manger
par chapati Sam 16 Sep 2023 - 7:10
Françafrique (suite)
Sauf erreur, c'est Macron qui met l'ambassadeur en position d'otage en refusant de le rapatrier, alors qu'il n'est plus reconnu par les autorités du Niger où il est désormais persona non grata. L'État du Niger est habilité à décider du maintien ou non de l'ambassadeur à son poste (convention de Genève, article 1 : l'État accréditaire peut, à tout moment et sans avoir à motiver sa décision, informer l’État accréditant que le chef ou tout autre membre du personnel diplomatique de la mission est persona non grata ou que tout autre membre du personnel de la mission n’est pas acceptable. L’État accréditant rappellera alors la personne en cause ou mettra fin à ses fonctions auprès de la mission, selon le cas). Libre à Macron de ne pas reconnaître les nouvelles autorités du Niger, mais dans ce cas, il devait rapatrier son ambassadeur.
"L'ambassadeur de France au Niger est pris en otage à l'ambassade de France", a déclaré Macron.
"L’ambassadeur n’a plus la possibilité de sortir, il est persona non grata et on refuse qu’il puisse s’alimenter. On empêche de livrer la nourriture. Il mange avec des rations militaires". Interrogé sur un éventuel rapatriement de l’ambassadeur à Paris, le chef de l’Etat a réitéré : "Je ferai ce que nous conviendrons avec le président Bazoum parce que c’est lui l’autorité légitime et je lui parle chaque jour".
https://www.liberation.fr/international/afrique/lambassadeur-de-france-au-niger-est-pris-en-otage-selon-emmanuel-macron-20230915_RY3IHWFNB5E5JBZLHKCUIS2JTQ/
Sauf erreur, c'est Macron qui met l'ambassadeur en position d'otage en refusant de le rapatrier, alors qu'il n'est plus reconnu par les autorités du Niger où il est désormais persona non grata. L'État du Niger est habilité à décider du maintien ou non de l'ambassadeur à son poste (convention de Genève, article 1 : l'État accréditaire peut, à tout moment et sans avoir à motiver sa décision, informer l’État accréditant que le chef ou tout autre membre du personnel diplomatique de la mission est persona non grata ou que tout autre membre du personnel de la mission n’est pas acceptable. L’État accréditant rappellera alors la personne en cause ou mettra fin à ses fonctions auprès de la mission, selon le cas). Libre à Macron de ne pas reconnaître les nouvelles autorités du Niger, mais dans ce cas, il devait rapatrier son ambassadeur.
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 24 Sep 2023 - 14:12
IA : la musique techno est-elle encore de gauche ?
Appâtée par la connerie inhérente à un tel sujet, je suis rentré dans le site en question, j'ai tapé : "la musique", et ai appris qu'elle était de gauche. Par pur vice, j'ai ensuite tapé "la musique classique", et ai constaté sans surprise qu'elle était de droite. En dernière analyse et pour en avoir le cœur net, j'ai tapé "la connerie" et la bête m'a renvoyé qu'elle était de droite. Un site drôlement pointu...Sur le site internet degaucheoudedroite.fr, célèbre intelligence artificielle qui décide aléatoirement ce qui est de gauche ou de droite, lorsqu’on tape "la musique techno", la réponse est sans appel : elle est de gauche. Et pourtant, ce son, né dans les communautés queers afro-américaines des années 1980, voit son public évoluer et ses codes devenir de plus en plus bourgeois. Des friches industrielles à l’accès gratuit aux clubs sélectifs hors de prix de la jet-set parisienne, la musique techno se déplace jusque dans les lieux qui la méprisaient il y a seulement quelques décennies, aux dépens des minorités qui l’ont construite.
https://www.nouvelobs.com/musique/20230923.OBS78529/la-musique-techno-est-elle-encore-de-gauche.html
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Re: A boire et à manger
par chapati Mar 26 Sep 2023 - 10:01
Le pape à Marseille, Giorgia Meloni et Matteo Salvini, Marine Le Pen et Marion Maréchal
Comme toujours, un très bon article d'Olivier Roy, intitulé "L’Église italienne laisse une porte ouverte à Giorgia Meloni car elle ne compromet pas le christianisme", qui m'a bien aidé à y voir plus clair sur les personnages sus-cités, et surtout à commencer à défricher les coulisses de l'extrême-droite, puisqu'il ne faut pas compter sur les médias français habituels pour nous dire quoi que ce soit d'intelligent.
Comme toujours, un très bon article d'Olivier Roy, intitulé "L’Église italienne laisse une porte ouverte à Giorgia Meloni car elle ne compromet pas le christianisme", qui m'a bien aidé à y voir plus clair sur les personnages sus-cités, et surtout à commencer à défricher les coulisses de l'extrême-droite, puisqu'il ne faut pas compter sur les médias français habituels pour nous dire quoi que ce soit d'intelligent.
La suite à lire iciOpposée à Matteo Salvini qui instrumentalisait les références chrétiennes de manière "blasphématoire", l’Église catholique italienne semble plus ouverte à Giorgia Meloni. Selon le politologue Olivier Roy, cette dernière se présente comme catholique mais n’en use pas outre mesure dans ses discours.
La victoire électorale de Giorgia Meloni s’inscrit dans une montée des mouvements populistes d’extrême droite en Europe. Ces mouvements partagent l’hostilité envers les migrants et l’islam, l'euroscepticisme et la défense d’une identité nationale, voire, paradoxalement, européenne. Ils diffèrent néanmoins dans leur rapport au christianisme, même s’ils évoquent souvent l’identité ou les racines chrétiennes de l’Europe.
Une telle référence est, dans le nord de l’Europe, purement négative : elle sert à faire de l’islam l’autre par excellence, mais n’implique en rien la promotion de normes ou de valeurs chrétiennes. Les populistes d’Europe du nord ont entériné l’évolution de la société et ne mettent pas en avant la lutte contre l’avortement ou le mariage homosexuel, quand ils n’ont pas tout simplement adopté les nouvelles valeurs libérales et féministes (comme le parti de Geert Wilders aux Pays-Bas).
En France, Marine Le Pen se rapproche de ce modèle : elle fait de la laïcité le cœur de l’identité française et ne remet en cause ni l’avortement, ni le mariage pour tous ; les idées de sa nièce "catho-tradi" ne percent pas dans le populisme français, comme l’a illustré l'échec électoral de Zemmour. Il se pourrait que ce modèle, laïque, anti-migrant, illibéral mais libertaire, se répande d’ailleurs vers le sud : le mode de vie des dirigeants populistes est la plupart du temps celui de leur génération, ayant grandi dans la permissivité (même Giorgia Meloni, qui défend les valeurs de la famille, a oublié de se marier et n’a rien d’une femme au foyer, tout en élevant sa fille). Les Églises n’ont donc pas trop de problèmes à prendre leur distance avec ces populistes.
(...)
La victoire électorale de Giorgia Meloni permet d’éclairer les rapports entre l’Église et les populismes. L’Église italienne, comme les autres, se répartit entre deux pôles : celui qui place la norme religieuse d’abord (avortement, famille) et celui qui insiste avant tout sur la charité (accueil des migrants), tout en partageant par ailleurs le même conservatisme moral. Mais on ne retrouvait guère cette division dans les choix électoraux. L’Église n'a pas donné de consignes de vote, même discrètes. Elle a néanmoins récemment manifesté une ouverture envers Giorgia Meloni. Pourquoi ?
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Re: A boire et à manger
par chapati Ven 29 Sep 2023 - 7:49
Contre-pouvoir, quand tu nous tiens...
La suite à lire dans AcrimedMarches contre le racisme et les violences policières : l’éditocratie renverse (et piétine) l’information
Faire des violences de quelques manifestants parisiens contre une voiture de policiers l’alpha et l’oméga du traitement des marches contre les violences policières, le racisme systémique et les libertés publiques organisées le 23 septembre partout en France : voilà le renversement spectaculaire auquel se sont livrés les médias.
L'affaire était déjà médiatiquement classée : la veille et l’avant-veille des manifestations du 23 septembre, lorsque ces dernières eurent la chance de figurer à l’agenda des chefferies médiatiques, entendre un intervieweur s’indigner ou interroger son invité sur autre chose que le slogan "tout le monde déteste la police" revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Tels des perroquets. Partout. Sur toutes les antennes.
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Re: A boire et à manger
par chapati Mar 3 Oct 2023 - 14:54
Confiance dans les médias : Plus d’un Français sur deux trouve que l’information s’est dégradée
D’après un sondage, réalisé en partenariat avec l’institut Harris Interactive, les français sont plus d’un sur deux à trouver que l’information s’est dégradée dans les médias ces dernières années. La fiabilité de l’information est au cœur du sujet, d’après les 43 % de Français qui peinent à trouver une information fiable dans les médias.
L’étude pointe du doigt un regard pessimiste, alimenté par le sentiment que l’information est distribuée par des médias contrôlés par de grands groupes financiers. C’est ce que pensent plus de 8 Français sur 10, sinon qu’ils sont orientés par le gouvernement (58 %). Conséquence sine qua non, nous dit le sondage, c’est que 60 % des Français ont, de fait, du mal à savoir si l’information est vraie ou fausse.
https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/confiance-dans-les-medias-plus-d-un-francais-sur-deux-trouve-que-l-information-s-est-degradee_223910.html
D’après un sondage, réalisé en partenariat avec l’institut Harris Interactive, les français sont plus d’un sur deux à trouver que l’information s’est dégradée dans les médias ces dernières années. La fiabilité de l’information est au cœur du sujet, d’après les 43 % de Français qui peinent à trouver une information fiable dans les médias.
L’étude pointe du doigt un regard pessimiste, alimenté par le sentiment que l’information est distribuée par des médias contrôlés par de grands groupes financiers. C’est ce que pensent plus de 8 Français sur 10, sinon qu’ils sont orientés par le gouvernement (58 %). Conséquence sine qua non, nous dit le sondage, c’est que 60 % des Français ont, de fait, du mal à savoir si l’information est vraie ou fausse.
https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/confiance-dans-les-medias-plus-d-un-francais-sur-deux-trouve-que-l-information-s-est-degradee_223910.html
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Re: A boire et à manger
par chapati Jeu 5 Oct 2023 - 5:58
Des cours d'empathie
Ah ah ah, des cours d'empathie. Ils sont de plus en plus drôles...
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Re: A boire et à manger
par chapati Ven 6 Oct 2023 - 18:44
Complément d'enquête, spécial Sophia Chikirou
"Tiens, les égouts", dit en substance Mélenchon en voyant débarquer les types de Complément d'enquête. Une bonne synthèse de ce qu'on a vu hier à la télé. On n'est du coup pas étonné de voir ces derniers applaudir au coup de main donné par leurs collègues de Médiapart, toujours aussi prompts eux aussi à se rouler dans la fange dès que JLM est dans le viseur. Cette fois, il est question de démolir Sophia Chikirou, ce à quoi s'attellent avec zèle nos spécialistes es caniveau. L'affaire porte sur les frais de campagne présidentielle du candidat Mélenchon en 2017... lesquels frais ont d'ailleurs été les moins onéreux des cinq candidats arrivés en tête, mais passons sur ce détail.
Après une pseudo-enquête où n'importe quel fond de poubelle est entériné sans retenue, l'émission se termine comme à chaque fois par l'interview d'un type supposé apposer la dernière couche. Ils ont cette fois trouvé Gérard Miller, co-fondateur du "Média" avec Chikirou, et qui s'est brouillé avec elle en cours de route. A priori un bon client, sauf que Miller n'habite pas les caniveaux de la pensée où ces types s'ébattent, et ils en ont pour leurs frais. A chaque attaque qu'ils souhaitent voir adouber, il récuse avec dignité. Par exemple, il reprennent une affirmation pointée dans l'enquête, comme quoi du fric aurait été délivré pour des prestations qui n'ont jamais eu lieu : jamais de la vie, répond-il en substance. Pas découragés, ils essaient un cran en dessous, comme quoi lesdites prestations auraient alors été surfacturées : c'est à la justice de dire ça, enchaîne Miller. Etc. Bref, ils n'en tirent rien, en dehors du fait que la fille est impulsive, et que c'est pas vraiment une qualité managériale. Il leur reste en gros que Chikirou a traité à un moment des gens de "tafioles de merde", et le professeur Miller concède prudemment qu'en effet, c'est pas génial de dire ça, plutôt que de répondre à quel point on peut s'en foutre. Chikirou est donc jeune et impulsive, charmante et intelligente, et Mélenchon a bien de la chance d'avoir une telle collaboratrice à euh... disposition. Ensuite, c'est pas Complément d'enquête qui nous apprendra si elle a magouillé ou pas...
"Tiens, les égouts", dit en substance Mélenchon en voyant débarquer les types de Complément d'enquête. Une bonne synthèse de ce qu'on a vu hier à la télé. On n'est du coup pas étonné de voir ces derniers applaudir au coup de main donné par leurs collègues de Médiapart, toujours aussi prompts eux aussi à se rouler dans la fange dès que JLM est dans le viseur. Cette fois, il est question de démolir Sophia Chikirou, ce à quoi s'attellent avec zèle nos spécialistes es caniveau. L'affaire porte sur les frais de campagne présidentielle du candidat Mélenchon en 2017... lesquels frais ont d'ailleurs été les moins onéreux des cinq candidats arrivés en tête, mais passons sur ce détail.
Après une pseudo-enquête où n'importe quel fond de poubelle est entériné sans retenue, l'émission se termine comme à chaque fois par l'interview d'un type supposé apposer la dernière couche. Ils ont cette fois trouvé Gérard Miller, co-fondateur du "Média" avec Chikirou, et qui s'est brouillé avec elle en cours de route. A priori un bon client, sauf que Miller n'habite pas les caniveaux de la pensée où ces types s'ébattent, et ils en ont pour leurs frais. A chaque attaque qu'ils souhaitent voir adouber, il récuse avec dignité. Par exemple, il reprennent une affirmation pointée dans l'enquête, comme quoi du fric aurait été délivré pour des prestations qui n'ont jamais eu lieu : jamais de la vie, répond-il en substance. Pas découragés, ils essaient un cran en dessous, comme quoi lesdites prestations auraient alors été surfacturées : c'est à la justice de dire ça, enchaîne Miller. Etc. Bref, ils n'en tirent rien, en dehors du fait que la fille est impulsive, et que c'est pas vraiment une qualité managériale. Il leur reste en gros que Chikirou a traité à un moment des gens de "tafioles de merde", et le professeur Miller concède prudemment qu'en effet, c'est pas génial de dire ça, plutôt que de répondre à quel point on peut s'en foutre. Chikirou est donc jeune et impulsive, charmante et intelligente, et Mélenchon a bien de la chance d'avoir une telle collaboratrice à euh... disposition. Ensuite, c'est pas Complément d'enquête qui nous apprendra si elle a magouillé ou pas...
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 8 Oct 2023 - 8:23
Hendrix sur Youtube
Bonne nouvelle, il semble que les ayant droits aient desserré l'étau, et l'on retrouve les disques originel de Hendrix, et même Rainbow Bridge, introuvable pendant plus de 20 ans sur le marché !
J'ai rafistolé le lien, il est lisible même si peut-être encore à revoir...
Bonne nouvelle, il semble que les ayant droits aient desserré l'étau, et l'on retrouve les disques originel de Hendrix, et même Rainbow Bridge, introuvable pendant plus de 20 ans sur le marché !
J'ai rafistolé le lien, il est lisible même si peut-être encore à revoir...
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Re: A boire et à manger
par chapati Dim 8 Oct 2023 - 17:10
Israël-Palestine : Elizabeth Borne se permet encore d'insulter Mélenchon de façon ignoble
Pour rappel, la réaction initiale tout à fait digne de JLM suite à l'attaque du Hamas :
"Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même. Horrifiés, nos pensées et notre compassion vont à toutes les populations désemparées victimes de tout cela. Le cessez-le-feu doit s'imposer. La France doit y travailler de toutes ses forces politiques et diplomatiques. Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre côte à côte, en paix et en sécurité. La solution existe, celle des deux Etats, conformément aux résolutions de l’ONU".
Pour rappel, la réaction initiale tout à fait digne de JLM suite à l'attaque du Hamas :
"Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même. Horrifiés, nos pensées et notre compassion vont à toutes les populations désemparées victimes de tout cela. Le cessez-le-feu doit s'imposer. La France doit y travailler de toutes ses forces politiques et diplomatiques. Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre côte à côte, en paix et en sécurité. La solution existe, celle des deux Etats, conformément aux résolutions de l’ONU".
La première ministre a étrillé dimanche les "ambiguïtés révoltantes" d’une partie de la gauche. «On ne peut renvoyer dos-à-dos le Hamas et Israël», a-t-elle assuré sur BFMTV, soulignant une forme de «complaisance» de LFI à l’égard de l’organisation terroriste. Pour la chef du gouvernement, "l'antisionisme" de LFI est "parfois une façon aussi de masquer une forme d'antisémitisme".
Sans tarder, Jean-Luc Mélenchon a répliqué. "Madame Borne profite de la guerre au Moyen-Orient pour mener sa guerre contre LFI. J'ai exprimé la position constante de notre pays depuis De Gaulle. Le ralliement de la Première ministre à un point de vue étranger est avéré si l'on se donne la peine de me lire (...) L'approbation du massacre en cours déshonore madame Borne. La France ne parle pas comme ça !"
https://www.lefigaro.fr/politique/attaque-du-hamas-contre-israel-lfi-ne-condamne-pas-borne-denonce-les-ambiguites-revoltantes-d-une-partie-de-la-gauche-20231008
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Re: A boire et à manger
par chapati Mar 10 Oct 2023 - 9:26
Les obsèques de Jean-Pierre Elkabach seront célébrées en toute intimité
après que sa dépouille ait descendu les Champs-Elysées, suivie par le soldat Macron, et entourée d'une simple haie d'honneur de 50.000 agents de la Brav m. En hommage national, le jour de sa mort devrait être décrété férié en France. Notre équipe d'investigation a réussi à se procurer l'essentiel du discours de deux heures et demi que devrait prononcer notre presque disant (gloire à lui), avant d'entrer dans la sépulture d'un pas martial : "Entre au Panthéon, Elkabach, avec ceux qui sont morts dans la presse pour avoir parlé, comme toi. Entre, avec le peuple né de l'ombre - nos frères dans l'ordre de la République. Écoute ce soir ces cloches qui sonneront pour toi. C'est la marche funèbre des cendres. À côté de celles de Jean Moulin et de Simone Weil, de Victor Hugo, Jaurès et Pétain. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme qui ce jour-là était le visage de la France".
Une petite sauterie est prévue ensuite à l'Elysée. D'après nos information, Elisabeth Borne devrait y faire un strip-tease et Gérard Darmanin un numéro de claquettes. Il se murmure que MLP pourrait elle-même passer et y entonner son fameux air des bijoux, dans une ambiance républicaine et bon enfant, ça va de soi. L'événement sera en direct toute la journée sur toutes les chaînes, commenté par Léa Salamé et Edwy Plenel.
Complotisme au pays des Droits de l'Homme
Ceux qui ont contesté la gestion de la crise du covid, on les a traité de "complotistes". Ceux qui ont ensuite refusé de se faire vacciner, c'était des salauds d'individualistes qui empêchaient l'immunité collective. Puis ceux qui ont osé contextualiser les émeutes en parlant de justice à propos de la mort de Nahel soutenaient forcément la violence et les voyous. Ceux qui se sont posé des questions à propos de l'Ukraine ne pouvaient que trouver Poutine charmant. On nous a ensuite expliqué que les arméniens, c'étaient les gentils, et on ne nous a informé que ceux du Haut-Karabagh étaient finalement alliés à Poutine que quand le Haut-Karabagh n'existait plus. Et maintenant, on nous explique qu'il faut être solidaire voire même aider ceux qui disent que les ennemis sont des animaux et qu'il faut les traiter comme tels... sinon on est traité de raciste !
La transition va se faire en douceur en 2027, c'est à peine si l'on verra la différence...
après que sa dépouille ait descendu les Champs-Elysées, suivie par le soldat Macron, et entourée d'une simple haie d'honneur de 50.000 agents de la Brav m. En hommage national, le jour de sa mort devrait être décrété férié en France. Notre équipe d'investigation a réussi à se procurer l'essentiel du discours de deux heures et demi que devrait prononcer notre presque disant (gloire à lui), avant d'entrer dans la sépulture d'un pas martial : "Entre au Panthéon, Elkabach, avec ceux qui sont morts dans la presse pour avoir parlé, comme toi. Entre, avec le peuple né de l'ombre - nos frères dans l'ordre de la République. Écoute ce soir ces cloches qui sonneront pour toi. C'est la marche funèbre des cendres. À côté de celles de Jean Moulin et de Simone Weil, de Victor Hugo, Jaurès et Pétain. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme qui ce jour-là était le visage de la France".
Une petite sauterie est prévue ensuite à l'Elysée. D'après nos information, Elisabeth Borne devrait y faire un strip-tease et Gérard Darmanin un numéro de claquettes. Il se murmure que MLP pourrait elle-même passer et y entonner son fameux air des bijoux, dans une ambiance républicaine et bon enfant, ça va de soi. L'événement sera en direct toute la journée sur toutes les chaînes, commenté par Léa Salamé et Edwy Plenel.
Complotisme au pays des Droits de l'Homme
Ceux qui ont contesté la gestion de la crise du covid, on les a traité de "complotistes". Ceux qui ont ensuite refusé de se faire vacciner, c'était des salauds d'individualistes qui empêchaient l'immunité collective. Puis ceux qui ont osé contextualiser les émeutes en parlant de justice à propos de la mort de Nahel soutenaient forcément la violence et les voyous. Ceux qui se sont posé des questions à propos de l'Ukraine ne pouvaient que trouver Poutine charmant. On nous a ensuite expliqué que les arméniens, c'étaient les gentils, et on ne nous a informé que ceux du Haut-Karabagh étaient finalement alliés à Poutine que quand le Haut-Karabagh n'existait plus. Et maintenant, on nous explique qu'il faut être solidaire voire même aider ceux qui disent que les ennemis sont des animaux et qu'il faut les traiter comme tels... sinon on est traité de raciste !
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