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Les mots qui fâchent

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:21

Dans une société légitimement soupçonnable de décadence comme la nôtre, partout il n'est plus question que de mots. Le sport national semble consiste aujourd'hui à juger untel et untel depuis ses mots.
Ça révèle un risque réel d'usage normatif voire totalitaire des mots. Certains les voudraient parés d'une définition définitive qui interdise toute ambiguïté, c'est que si les mots valaient la même chose pour tout le monde, on pourrait échanger sur une base solide, croient-ils.
C'est la pire des erreurs, quand on sait que chacun ne peut que donner une coloration différente à chaque mot. Comment croire que le mot "liberté" puisse avoir le même sens que pour un politique et un prisonnier, que le mot "amour" ait le même sens pour un amant et un enfant ?

En chacun de nous les mots coulissent entre eux, rebondissent, jouent l'un sur l'autre, et finalement prennent chacun des "places" (plus ou moins provisoires) selon les expériences de chacun, selon la représentation du monde des uns et des autres. Bref, c'est bien la façon dont on les agencent qui peut seule arriver à nous faire comprendre, et si de tous temps, certains mots ont gardé un usage aux contours assez flous, c'est justement à travers cette souplesse qu'ils intègrent une réelle richesse.

Dans le bazar inénarrable des discussions sur les réseaux sociaux, on se heurte sans cesse à ce problème : on entame un débat sur un sujet pour s'apercevoir au bout de mille échanges que personne ne parle de la même chose. Ensuite le débat tourne généralement autour de la recherche d'une définition commune, en vain, ce qui sonne souvent la fin de débat entre interlocuteurs épuisés.

Aussi je propose de reprendre un certain nombre de mots qui sans cesse posent problème aujourd'hui, qui sont détournés, remplis de préjugés, etc. Bref, de jouer avec les mots qui fâchent...


Dernière édition par chapati le Jeu 21 Fév 2019 - 23:26, édité 1 fois

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:22

Démocratie : il est théoriquement question de pouvoir exercé par le peuple, d'organisation politique donc : un vote certes, mais aussi nombre d'éléments (type contres-pouvoirs par exemple), sans lesquels le simple vote peut bien n'être que de façade et ne garantir en rien une politique tenant compte des gens.

Peuple : ensemble des gens qui n'ont aucun levier sur la marche des choses (en dehors du vote). Se méfier des contrefaçons idéologiques qui prétendent l'identifier : "travailleurs" chez les communistes, "patriotes" chez les nationalistes etc. Notons l'existence d'une acception élitiste et péjorative du terme, où le peuple serait qui est incapable d'exprimer une pensée individuelle, singulière, par opposition aux élites, qui elles auraient les clefs de ce que veux dire "penser".

Populisme : le populisme veut remettre au goût du jour la notion de majorité qu'il aimerait juxtaposer à celle de "peuple" (à qui il vend son discours). Il s'appuie en cela sur son nouveau goût pour la démocratie, depuis que sa mayonnaise prend. Il en profite pour railler un courant de pensée qu'il taxe d'élitisme, et qui refuse l'idée d'un règne du populisme. Les populistes parlent au nom du peuple tout en ne répercutant que ce qu'une majorité - virtuelle ou pas - est susceptible de produire. Les minorités, elles, ne les intéressent pas, ils peuvent donc les négliger ou les utiliser comme boucs émissaires, si le besoin s'en fait sentir.

Communauté : mode d'appartenance ethnique ou religieuse, voire culturelle, qu'on peut d'ailleurs étendre à d'autres types de communautés (intellectuelles, géographiques, de classes etc). Quoi qu'on pense du communautarisme, le juger sans le comprendre (et en s'en extrayant soi-même, comme de bien entendu) n'avance à rien. C'est pas en camouflant les problèmes qu'on se donne une chance de les penser.

Races : le problème est que le mot désignait des populations précises : noirs d'Afrique subsaharienne, jaunes d'extrême-orient, blancs originaires d'Europe etc, soit un découpage en grands groupes culturels (et pas forcément raciste) qui, quelle que soit la validité, est d'usage parlé dans tous les pays du monde. Bref on ne peut plus parler de "race", pourquoi pas. Sauf que dire blancs et noirs est devenu à peine toléré : il faut maintenant dire "occidentaux" ou "africains d'origine sub-saharienne". C'est débile. C'est bien le mépris, la caricature ou le rejet qui disent le racisme : supprimer le mot c'est cacher la poussière sous le tapis, ce qui est d'autant plus grave que les races font partie d'un délire généralisé partout dans le monde.

Valeurs : pas forcément morales et pas forcément ringardes, mais souvent utilisé comme tel : concept donc à manier au cas par cas, avec précaution, précision et sens des nuances.

Liberté : autre concept particulièrement porteur d'amalgames et de manipulations diverses, et en premier chef celui entre la Liberté (idée toujours en construction) et les libertés (conquêtes sociales).

Progrès : concept ambigu où l'on amalgame (encore) progrès matériel et progrès psychologique, et où le progrès social sert de marchepied pour justifier d'un progrès psychologique. On joue sur le fait que les "avancées" sociales viendraient du fait que les gens sont suffisamment "évolués" pour que dans un premier temps la question émerge, preuve d'une pensée qui amènerait à la dite avancée. Est ainsi inventé un récit d'une évolution humaine, racontée bien sûr par qui se pense "à la pointe du progrès" (psychologique) !


Dernière édition par chapati le Jeu 21 Fév 2019 - 23:27, édité 1 fois

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:23

Une très bonne synthèse de la notion de communautés trouvée dans "Vacarme" (et encore raccourcie) :
Dans quelles conditions la notion de communauté est-elle utilisable ? Si on parle de communautés au pluriel, évitons tout d’abord de les fantasmer authentiques, permettant une vie non aliénée. La communauté perdue ou attendue, c’est le rêve nostalgique ou utopique qui a été instrumentalisé par les fascistes. C’est cependant un contresens que de rejoindre l’anti-communautarisme ambiant. Car, là où le discours républicain se réfère à l’universel, il désigne une communauté puissante et incroyablement normée. Le racisme, composante constitutive du fascisme, se déguise volontiers en défense des valeurs républicaines et universelles contre leur mise en danger par des communautés minoritaires. La tentation fasciste n’est pas étrangère aux revendications universalistes et républicaines quand elles exigent que, pour appartenir, il faille se défaire de tout signe d’une autre appartenance. C’est la norme qui est ici au centre d’une pensée soucieuse de tout contrôler et anxieuse devant l’apparition de collectifs divers. Pour ne pas être écrasés par le pouvoir étatique, rien de mieux que la formation de communautés instables et provisoires. À condition de multiplier les liens, de désindividualiser le quotidien, et de ne pas faire de l’appartenance à une minorité une identité.  Il n’y a pas de groupe constitué mais des tendances à l’individuation.
http://www.nonfiction.fr/article-7101-vacarme_fait_retentir_sa_definition_du_fascisme.htm

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:23

Islamophobie : la honte, c'est l'hypocrisie qui entoure le mot. Ceux en particulier qui prétendent que c'est à partir d'une (fine) analyse du Coran qu'il seraient islamophobes. De ce genre de faux-culs il n'y a rien à tirer. Ils prétendent avec le Coran introduire les "vraies causes" d'une instrumentalisation politique abusive, mais ils ne font que s'en servir pour justifier leur xénophobie, pour dire que de toutes façons on ne peut rien faire puisque le ver est dans le fruit. Depuis la généralisation du mot, les racistes ont comme par magie disparus de France : ne restent que des innocents islamophobes. C'en est rigolo de voir le nombre de petits cons sur les forums qui prétendent avoir lu le Coran, wiki à l'appui. Mais ça devient terrible quand des types supposés intelligents tombent dans ce piège grossier dans la plus parfaite irresponsabilité, sans prendre la précaution minimale d'avertir sur la manipulation de l'info en cours. Que ça trompe des mômes hésitant entre frontiste et footballeur, admettons, mais Kepel, Valls, Onfray même ?!

Anti-racisme : insupportable façon d'assimiler anti-racistes à racistes, qui prétend que les anti défendraient jusque ceux (il y en a, c'est vrai) qui n'hésitent pas à cracher sur l'infortuné français dit "de souche". Ce serait une forme de racisme que d'être anti, nous bassinent ces braves gens (et je ne parle pas quand les mêmes assimilent les dits cracheurs aux jihadistes... bref, de tous ces amalgames porteurs de racisme ordinaire). Du racisme, que ça existe dans les communautés en question, je ne dis pas le contraire. Mais ce n'est pas le justifier ou l'excuser que d'y chercher des causes. A propos, ce genre de causes, monsieur l'ex-premier ministre, en justice par exemple on appelle ça "circonstances atténuantes"...
Les mots ont un sens !

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:24

Fascisme : il y a chez le fasciste un endroit de dureté absolue, où il prétend savoir de façon inflexible. Un endroit que le doute n'atteindra jamais. Et qui viendrait remettre en question un tel savoir ne pourrait être que vu comme quelqu'un qui lui, ne sait pas. Il sera alors jugé et rien jamais ne fera revenir le fasciste sur ce jugement, le verdict est définitif, irrévocable : un mur est posée, l'autre devra plier ou sera nié. De ce territoire de savoir, il est maître, et il s'autorise tout : chez le fasciste, la fin justifie toujours les moyens...

Pour moi, le fascisme passe d'abord par le savoir (il n'est pas forcément question de goût pour le pouvoir). Je crois que c'est la caractéristique du fascisme que de passer par le savoir. Qu'on peut être fasciste en toute inconscience, sans forcément jouir d'une position dominante. Pour cela il faudrait déjà être conscient de jouer à un jeu de puissance. Or le fasciste ne joue pas : on ne joue pas avec les certitudes.

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:25

Identité nationale : c'est pas à partir de différences avec l'islam qu'on trouvera une identité française : une identité, c'est pas une somme d'exclusives, plutôt un système d'appartenances. Des fil d'appartenance traversent les pays, les milieux, les cultures, s'agencent et se recoupent en territoires, en devenirs plus larges que nous.
Ce qui ressemblerait au plus près à une identité, ce serait sans doute l'inconscient collectif. Mais du coup c'est pas national, c'est civilisationnel. Les spécificités françaises sont culturelles, pas civilisationnelles.
Une culture c'est plutôt un mode de vie, ou un système de modes de vie. Une civilisation, ce serait une entité dotée d'une part de mémoire collective suffisamment prégnante pour perdurer justement au delà des modes de vie, des spécificités culturelles, elles toujours en évolution. On a donc d'un côté des cultures, des modes de vie, qui débordent la mémoire collective ; de l'autre des civilisations/inconscients collectifs qui perdurent au delà des modes de vie. Les civilisations tiendraient en quelque sorte lieu de force d'inertie, les cultures de forces du mouvement.

Ce qui complique, c'est les liens entre collectif et individuel. Parce que la mémoire est d'abord individuelle. Et c'est plus aux modes de vie qu'elle se réfère qu'à une mémoire collective : à mon humble avis, peu de gens sont conscients de grand chose quant à leur mémoire collective, et ils la pensent plutôt comme on pense un "savoir" (par contre, quand il est question de cultures, de modes de vie, tout le monde sait de quoi on parle).

Mais si les mémoires individuelles pensent les cultures sans comprendre les civilisations, de quoi on parle ?


(pour plus de développement, voir ici)

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Message par chapati Jeu 21 Fév 2019 - 23:25

Violence : une certaine définition normative et moralisatrice de la violence se répand, qui en fait presque un synonyme d’agressivité. Or l’agressivité est individuelle. Du coup, la violence est vue comme un mal tapi au fond des âmes. En rabattant ainsi tout sur l’individu, on se dédouane de penser le reste : les situations, les contextes etc. Le concept d’agressivité devrait pourtant suffire à rendre compte de la différence, mais il a l’inconvénient de ne pas englober le côté "passage à l’acte" : on nous dit que ce ne serait pas l’agressivité qui donne des coups de poing mais bien une violence intérieure (dont il s’agirait donc de venir à bout). Mais alors, si la violence intervient au moment du passage à l´acte, c’est bien que l’on considère que se sont les actes d’abord qui sont violents : c’est bien l’acte qui pose la limite d’avec une éventuelle agressivité interne, non exprimée ! Or on entretient savamment la confusion en nous disant qu’il s’agirait d'éradiquer LA violence.

L’agressivité c’est clair, c’est intérieur. Elle est bien sûr perçue comme violente pour qui en fait les frais, mais toute violence n’est pas forcément la conséquence d’une agressivité interne. La légitime défense, l’aide à des personnes menacées etc sont des violences légitimes : aucune violence interne n’est requise à la base (prendre un pot de fleurs sur la tête, c’est violent aussi).
Si l’on considère la violence comme étant en acte, alors il est forcément question de contextes, et donc de l’éventuelle violence de certains contextes. Tout jugement qui ne tiendrait pas compte des contextes n’est qu’idéologie et ne reflète qu’une forme de mépris pour l’autre.

Bref, il faudrait employer le concept de violence pour ne dire que des actes, et réserver celui d’agressivité pour un état intérieur (certes virtuellement producteur de violence). Faute de quoi on continuera de tout mélanger. Joe Bousquet n’était pas la violence. Une blessure est entrée en lui avec la violence inhérente à toute blessure. Joe Bousquet est devenu une part de la violence de sa blessure. Pour en finir avec les préjugés (et en particulier de qui prétend savoir la violence innée), et afin qu’on puisse s’y retrouver, la violence devrait être considérée en tant qu’événement et l’agressivité comme état spécifique interne.


(et c’est tout le problème de la société normative qui se met en place. On y jugera l’individu par rapport à la violence qu'il porterait en lui plus que via l’acte lui-même. Une "pathologie" remplacera bientôt la recherche de responsabilité, le psychiatre remplacera le juge. La justice fera ainsi l’économie de toutes les procédures psychologiques, procédures certes aléatoires parce que fonction des effets de modes de pensée idéologiques des "experts", mais tentatives d’analyse quand même. Une société de moutons enragés parce que jamais reconnus devrait théoriquement en émerger, d’individus rendus donc deux fois plus dangereux)

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Message par chapati Mer 9 Déc 2020 - 8:10

Noirs et homosexuels :

Deux affaires secouent la future planète "non-violente" si chère à Macron. La première, un match de foot ou un arbitre de ligne a rendu fou un type (noir) du staff technique de l'équipe turque jouant contre le PSG en ligue des champions, en le traitant de "negro" (sic). Le type s'indigne, ça fait boule de neige, les joueurs s'en mêlent, le match est arrêté et ne reprendra pas. Personne ne doute que "nègre" (ou a fortiori negro), en français c'est injurieux. Sauf qu'en roumain, noir se dit "negru" et que l'arbitre de ligne parlait à l'arbitre central, lui aussi roumain ! Du coup on sait pas quoi penser. Alors l'arbitre de ligne se justifie et plaide que c'était pour désigner un type (noir donc) qui aurait selon lui gueulé trop fort lors d'un fait de match, et pour ce faire il emploie le terme anglais de "black face". L'intéressé s'est fait virer du stade par l'arbitre, un joueur (noir lui aussi) prend fait et cause pour lui, et "black face" ça lui va pas non plus, il dit qu'on a jamais vu quelqu'un parler de "white face" pour désigner quelqu'un (ce qui est absurde). Bref, on est en pleine folie, et c'est indémerdable de savoir si l'arbitre était injurieux et raciste dans cette histoire.
Et à la télé, les types osent plus dire "noir" maintenant, hier j'en ai surpris un commencer une phrase en disant "le n..." puis se ressaisir aussitôt pour dire "l'homme de couleur noire". Tout ce fichu bazar avec les mots va finir par rendre les gens complètement tarés. Ne riez pas, c'est comme ça que nos génies de l'ENA veulent éradiquer le racisme !

Autre histoire encore plus tordue, toujours dans la même veines des mots bien propres comme il faut, et donc d'éducation du peuple à la non-violence euh... verbale  Rolling Eyes . Cette fois c'est l'émission "Les grosses têtes" qui trinque. Et voilà que des besogneux d'une association de journalistes LGBT s'aperçoivent qu'à la radio (ou la télé), on se moque de ce qui est aujourd'hui de bon ton d'appeler des "minorités". Ben oui, se moquer avec des caricatures, c'est la liberté d'expression, c'est la République, mais se moquer avec des mots, ouh la comment que c'est grave ! Bref, l'important c'est les mots et l'éducation du peuple par les journalistes. Pourtant, forcément qu'on se moque pour de rire chez Ruquier, puisqu'il se revendique homosexuel depuis toujours ! Pas grave, nos censeurs savent mieux. Ils savent. Il faut pas. C'est pas bien. "Un acharnement dissimulé derrière le rire qui induit une responsabilité dans les discours de haine", qu'ils en concluent, du fin fond de leur arrogante imbécilité. Bref, ces types sont simplement pas foutus de faire la différence entre Ruquier et Hanouna par exemple, en clair entre l'humour et la bêtise. Cons à pleurer.

https://www.liberation.fr/france/2020/12/08/les-grosses-tetes-une-litanie-de-blagues-sexistes-racistes-ou-homophobes_1808044

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