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Janis Joplin

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Message par chapati Mar 17 Sep 2019 - 8:19

La pauvre Janis est née au cœur du Texas. Pas de chance. C'est rien de dire qu'elle s'emmerde ferme au milieu du futur électorat trumpiste. A vingt ans, elle file sur la côte Ouest où elle commence à chanter à droite à gauche. Elle aime bien les mecs, et les nanas aussi. Mais elle ingurgite n'importe quoi (amphétamines, alcool, héroïne) au point que ses potes ont le trouille pour elle et la foutent dans l'autocar direction papa-maman pour stopper l'hémorragie. Ce qu'elle fait. Mais un groupe pop, Big Brother's and the Holding Company, l'a repéré entretemps et la veut comme chanteuse. Du coup elle ne résiste pas et la voilà repartie à San Francisco, où elle vit en communauté (avec ses musiciens je crois). Et là on dirait que ça va très vite. Trop vite en fait. Outre les addictions et autres mélanges foireux dans lesquelles elle a replongé, la choupette semble avoir quelque chose de compliqué à gérer : on dirait qu'elle elle couche facilement mais qu'en même temps elle ne rêve que d'un homme, un vrai et rien qu'à elle (et il se dit que c'est pas si facile à gérer). En tous cas ce qui est sûr, c'est que "un homme", c'est l'essentiel de ce que disent les paroles de ses chansons. Enfin... ça pourrait ressembler à ça, son histoire.

Mais de l'autre côté de l'ampli, notre problème à nous c'est ses musiciens, plutôt du genre suspects, pour un résultat musicalement suspect. Quelque part dans Woodstock et les hippies, il est dit que l'essentiel c'est le feeling, ok mais... bref, ses musiciens faut bien se les taper si l'on veut écouter la divine, et sans vouloir insister lourdement c'est quand même dommage : un peu comme si Maria Callas avait engagé Chico Marx pour enregistrer La Norma. Janis était-elle sourde, je-m'en-foutiste ou larguée à ce point ? Prise dans son truc à elle, je dirais : pas tant dans l'idée qu'il s'agissait de musique que dans l'expression de ce qu'elle avait à dire, à crier plutôt (une histoire contenu-expression si c'est plus clair). Enfin bref, c'est comme ça. En tous cas, tout le monde aime Janis. Et moi aussi parce que quand elle crie je pleure. Quant à vous, cher et abondant lectorat néo-féministe, tremblez : here comes a real mama !


Summertime :





Janis est un cri. Elle crie elle chante, on sait plus. Une modulation du cri. Ne Me Quitte Pas aussi est un cri, mais avec Janis c'est pas les mots, c'est direct façon uppercut. Son cri il nous rentre par le haut par le bas. Le résultat est affolant. Elle vous remplit vous régénère. Tout au fond oui existe ce genre de cri, pas vous ?


Cry babe :





Bobby McGee bien sûr, romantique :





Balls and chain aussi, son morceau de bravoure (live video à Monterey) :



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